Rallye: Sébastien Loeb espère enfin gagner le Dakar

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RallyeGagner enfin le Dakar, «objectif principal» de Loeb

Le Français, deuxième du Dakar-2023, compte bien enfin arracher, à sa huitième tentative, son premier titre, lors de l’édition qui part vendredi d’Arabie saoudite.

Le vétéran en veut.

Le vétéran en veut.

AFP

Le nonuple champion du monde de rallye, 49 ans, a commencé l’aventure du Dakar en Amérique du Sud, en 2016, pour quatre podiums (2e en 2017, 2022 et 2023, et 3e en 2019). Cette fois il compte détrôner le Qatarien Nasser Al-Attiyah, quintuple vainqueur de l’épreuve et son nouveau coéquipier cette saison chez Prodrive, explique-t-il dans un entretien à l’AFP.

C’est votre huitième participation et le titre vous échappe toujours. Est-ce que la victoire sur le Dakar devient une obsession?

C’est mon objectif principal. Je commence à avoir une certaine expérience maintenant.

Qu’est-ce qui vous a manqué jusqu’ici pour décrocher le titre sur le Dakar?

Réussir à mettre tout bout à bout. On a souvent eu la performance mais on a souvent eu des petits problèmes mécaniques qui nous ont fait perdre du temps, parfois des conneries de ma part, aussi des erreurs de navigation. Et chaque année j’en ai eu une des trois. On n’a pas droit à beaucoup d’erreurs. Si ça arrive il faut être capable de retrouver vite ta trace, c’est là que les écarts se creusent. Et il faut une voiture fiable.

La voiture, le Hunter Prodrive, est fiable cette année?

On l’espère bien sûr. Il y a eu des améliorations à la suite des différents soucis qu’on a eus dans les rallyes précédents. Pour l’instant les sensations sont bonnes, en pilotage elle n’a pas beaucoup changé depuis deux ans. Les terrains sont durs ici en Arabie saoudite, avec des spéciales de 500 bornes, on doit franchir un peu tout et n’importe quoi. La caisse va prendre, nous aussi. Il faut gérer tout ça mais on sait ce qu’il faut faire.

AFP

L’année dernière Nasser Al-Attiyah était votre principal adversaire, qui est aujourd’hui votre coéquipier. Comment se passe votre relation?

Elle se passe bien. On se connaît depuis longtemps. Ça ne change rien le fait qu’il soit dans l’équipe, au contraire, on est là tous les deux pour aider l’équipe.

Est-ce qu’il y a une consigne claire en cas d’avarie?

Pour l’instant il n’y a pas de consigne forcément. Pour moi la logique c’est que tant qu’on est tous les deux en course à une heure d’intervalle, on ne va pas sacrifier la course de l’un pour l’autre. Le jour où il y en a un qui a passé 10 h dans une spéciale, qui est rentré à la remorque et que sa course est morte, dans ce cas-là ça serait assez logique de s’entraider.

Le patron du Dakar David Castera l’a répété, il voulait un Dakar difficile. Comment sentez-vous le parcours?

Oui il va l’être. L’an dernier ce n’était déjà pas simple avec des étapes compliquées, des crevaisons. Cette année ça va être la même chose, les spéciales sont longues. Dans l’Empty Quarter (Quart Vide, un des plus grands déserts au monde, NDLR) les franchissements vont être compliqués.

(AFP rca)

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