La Nasa doit publier ce jeudi un rapport sur les ovnis

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États-UnisLa Nasa doit publier ce jeudi un rapport sur les ovnis

L’idée est de mieux étudier les «phénomènes anormaux non identifiés».

En avril 2020, le Pentagone rendait public trois vidéos prises par des pilotes de la Marine américaine montrant des rencontres en vol avec des ovnis.

En avril 2020, le Pentagone rendait public trois vidéos prises par des pilotes de la Marine américaine montrant des rencontres en vol avec des ovnis.

AFP

Après des mois de travail, la Nasa doit publier jeudi un rapport très attendu sur le délicat sujet des ovnis, qui doit fournir une feuille de route pour l’étude future de ces phénomènes non identifiés.

L’agence spatiale américaine avait annoncé l’année dernière le lancement d’une enquête indépendante, menée par un groupe d’éminents scientifiques et experts en aéronautique.

Le but n’était pas de passer en revue un par un les événements déjà observés pour tenter de les expliquer, mais de formuler des recommandations sur la façon de les étudier de façon rigoureuse à l’avenir.

Peu après la publication du rapport jeudi vers 09 h 30 à Washington (13 h 30 GMT), la Nasa tiendra une conférence de presse en présence de son patron, Bill Nelson, et de David Spergel, astrophysicien chargé de présider ces travaux.

Le terme très connoté d’ovnis, pour «objets volants non identifiés», a été remplacé par «phénomènes anormaux non identifiés». L’idée est de dé-stigmatiser le sujet, largement associé aux spéculations sur la visite d’extraterrestres sur notre planète.

La Nasa définit ces phénomènes comme «l’observation d’événements dans le ciel ne pouvant être scientifiquement identifié comme un aéronef ou un phénomène naturel connu».

Aucune preuve d’une origine extraterrestre

Tout en reconnaissant l’existence de tels événements et la nécessité de les prendre au sérieux, la Nasa répète depuis un an qu’il n’existe aucune preuve qu’ils aient une origine extraterrestre.

Lors d’une réunion d’étape en juin, les experts avaient souligné le besoin de récolter davantage de données, de façon bien plus rigoureuse que jusqu’ici. Un membre du panel avait plaidé pour la création d’un bureau dédié à la question au sein de l’agence spatiale.

Au lancement des travaux, trois objectifs étaient annoncés. D’abord rassembler toutes les informations disponibles publiquement, auprès des gouvernements, entreprises privées, associations ou encore particuliers. Puis déterminer les informations manquantes, et la façon de les collecter au mieux. Enfin, réfléchir aux meilleurs outils à utiliser pour les analyser à l’avenir.

Selon certains experts, de nouveaux phénomènes physiques pourraient ainsi être découverts, qui expliqueraient certains phénomènes.

Le renseignement américain et le Pentagone se sont eux aussi penchés sur la question, soulignant qu’elle concerne à la fois la sécurité nationale et celle du trafic aérien.

(AFP)

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