Football - Le meilleur et le pire des groupes pour Young Boys

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FootballLe meilleur et le pire des groupes pour Young Boys

Le tirage au sort de la Ligue des champions aura lieu ce jeudi à Istanbul (18h). Sélection de ce qui peut attendre les Bernois.

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Après sa qualification obtenue contre Ferencvaros, à qui YB devra-t-il se confronter?

Après sa qualification obtenue contre Ferencvaros, à qui YB devra-t-il se confronter?

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Quel objectif pour Young Boys en Ligue des champions, dont seront tirés les groupes ce jeudi à 18h à Istanbul? Par essence dépendant de l’adversité, il sera cependant indéniablement très relatif. Les Bernois auront, qu’on se le dise, peu de chances d’accrocher une des deux premières places qualificatives pour les 8es de finale. Car le plateau est relevé et YB, placé dans le quatrième et dernier chapeau, est de toute façon promis à un tirage périlleux.

Mais il peut au moins déjà agender quelques belles affiches, qui feront le bonheur du Wankdorf. Et surtout, les joueurs de David Wagner ont l’assurance de se confronter à ce qui se fait de mieux en Europe. Même s’il y a des combinaisons plus avantageuses que d’autres. Tour d’horizon des groupes possibles, sachant que deux clubs d’un même pays ne peuvent pas s’affronter.


Le groupe «abordable»: Lille, Séville, Zenit Saint-Pétersbourg

Tout est relatif. Même avec un tel tirage, rien ne dit que Young Boys aurait les capacités de prendre le moindre point, et encore moins de viser une des deux premières places. Il n’empêche, Lille (avec le Sporting CP) est clairement l’équipe du chapeau 1 (qui réunit les différents champions des meilleures Ligues européennes, ainsi que les derniers vainqueurs de la Ligue des champions et de l’Europa League) la moins en forme du moment. La formation nordiste a souffert du départ de son entraîneur Christophe Galtier et peine à retrouver ses marques avec Jocelyn Gourvennec à sa tête. Aussi, ses récentes performances en Coupe d’Europe inspirent moins la crainte que n’importe qui.

Et notamment de Séville, qui n’a rien de l’équipe facile. Surtout pas. Mais dans ce deuxième pot, il n’y a pas d’équipe à tirer. Même si le Borussia Dortmund n’est pas en pleine forme sur ce début de saison. Séville non plus, vu la difficulté qu’il a eu à se débarrasser de Getafe en Liga lundi (1-0, après avoir été longtemps dominé). Reste qu’à choisir entre les Andalous et le Paris Saint-Germain ou Liverpool, on peut comprendre que les Bernois placent une option sur les premiers.

Enfin, dans le troisième chapeau, il y a là aussi des équipes casse-pieds, légitimement supérieures à YB, même quand le nom fait moins peur. Mais Leipzig ou Salzbourg ont une petite expérience européenne, comme l’Atalanta Bergame ou l’Ajax Amsterdam. Le Zenit Saint-Pétersbourg reste en revanche sur deux campagnes compliquées de Ligue des champions, terminant à chaque fois dernier de groupes jouables. Même si le dernier champion de Russie n’est jamais à négliger. Surtout pas pour le champion de Suisse.

Le groupe «injouable»: Chelsea, Paris Saint-Germain, Leipzig

Le vainqueur de la Ligue des champions, le club qui a sorti Lionel Messi du Barça et celui qui a longtemps contesté le Bayern Munich en Bundesliga l’an dernier. Bref, la combinaison qui contraindra YB à réaliser de retentissants exploits s’il entend prendre quelques misérables points et réaliser d’éventuelles et improbables surprises. L’occasion de profiter et – pourquoi pas – de rêver.

Le groupe «historique»: Bayern Munich, Real Madrid, Ajax Amsterdam

L’occasion de se confronter à l’histoire de la plus grande des compétitions. Young Boys, pour sa deuxième participation, aurait dans sa poule l’équivalent de vingt-trois Coupes aux grandes oreilles. Les treize du Real, les six du Bayern et les quatre de l’Ajax pèsent très lourd face au mince palmarès bernois. Et encore, le Milan et ses sept victoires sont dans le même chapeau qu’YB.

Le groupe «saut de puce»: Bayern Munich, Paris Saint-Germain, Atalanta Bergame

Quand on joue tous les trois jours, la récupération peut avoir un rôle capital. Il vaut donc mieux éviter les longs déplacements, si possible. En tirant le Bayern, le PSG et l’Atalanta, YB se contenterait d’un total de 992 kilomètres à vol d’oiseau. Que des courts voyages, le plus long étant celui vers Paris (432 km). Et des jolies affiches.

Le groupe «aventure»: Sporting CP, Séville, Zenit Saint-Pétersbourg

À l’inverse, Young Boys peut tout aussi bien tirer un groupe qui lui assure de longs voyages. Celui-ci est le pire en la matière, avec 5230 kilomètres à parcourir. Pas facile pour tenir la corde en championnat, même si Bâle ne sera pas forcément en reste s’il se qualifie pour la Conference League.


Il est aussi possible de simuler le tirage au sort en ligne, histoire de se préparer à toutes les combinaisons possibles.

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