FranceUne baleine échouée a été remise à l’eau
En France, un rorqual s’est échoué sur une plage bretonne, lundi. Des membres d’une ONG sont parvenus à le remettre à l’eau, dans la nuit de lundi à mardi.
Une baleine s’est échouée, lundi, sur une plage de Ploéven, la troisième en trois semaines sur les côtes du Finistère (Bretagne, France). «Il s’agit d’un jeune rorqual de douze mètres. Il n’a pas de signe de blessures, il est juste maigre», a expliqué Bernard Martin, bénévole du Réseau national d’échouages. «Il n’est pas mort, mais il est à l’agonie.», avait encore ajouté Bernard Martin, lundi, dans la journée.
France bleu a toutefois annoncé mardi matin, que des membres de l’ONG Sea Shepherd étaient parvenus à remettre l’animal à l’eau dans la nuit. Une dizaine de volontaires, avec l’aide de pompiers, ont participé à l’opération.
Le cétacé avait été en partie recouvert de draps humides pour atténuer ses souffrances. «Sa peau est très fragile, elle est faite pour être dans l’eau en permanence», explique Bernard Martin, sans se prononcer sur les causes de l’échouement des trois rorquals, alors que les analyses sont toujours en cours pour le deuxième. «Les deux premiers étaient très amaigris», a-t-il seulement remarqué.
Depuis trois semaines dans la baie
La baleine a été découverte lundi matin par des promeneuses, selon un élu, confirmant des informations du quotidien «Le Télégramme». «Ça faisait au moins trois semaines qu’elle était dans la baie» de Douarnenez, a estimé Jean-Luc Hubert, adjoint au maire de Ploéven, alors qu’un cétacé a été vu à plusieurs reprises dans les environs.
De nombreux badauds se sont réunis sur la plage pour apercevoir la baleine lundi après-midi, mais les gendarmes ont délimité un périmètre de sécurité pour des raisons sanitaires. «Ce sont des mammifères susceptibles de transmettre des maladies», a souligné Bernard Martin.
Collision, maladie, absorption de déchets…
Il s’agit du troisième cétacé découvert échoué sur une plage du Finistère depuis début septembre. Deux rorquals se sont échoués à quelques jours d’intervalle dans le Finistère, sur l’île de Sein, le 2 septembre, et sur une plage de Tréguennec, dans la baie d’Audierne, le 10 septembre.
La semaine dernière, les équipes du Parc naturel marin d’Iroise ont procédé à des prélèvements scientifiques sur le deuxième rorqual, avant que son corps ne soit découpé pour être évacué vers un centre d’équarrissage. Le rorqual de l’île de Sein, en revanche, n’a pas pu être remorqué ni découpé sur place.
Ces cétacés peuvent mourir à cause d’une collision avec un navire, de maladies ou en absorbant des déchets plastiques ou des produits polluants.