Coupe du monde: les Etats-Unis contraints au nul par un Pays de Galles tenace

Publié

Qatar 2022Les États-Unis concèdent le nul face à un Pays de Galles tenace

Les États-Unis avaient tout pour s’assurer la victoire face au Pays de Galles. C’était compter sans la foi à toute épreuve de leur adversaire, persévérant à défaut d’être brillant (1-1).

Grosse bataille entre le Pays de Galles et les États-Unis.

Grosse bataille entre le Pays de Galles et les États-Unis.

AFP

Les États-Unis et le Pays de Galles se sont séparés sur un nul 1-1 lundi pour leur entrée dans le Mondial, laissant totalement ouverte la course à la qualification dans un groupe où l’Angleterre a balayé l’Iran 6-2.

Une mi-temps chacun: autant Team USA a mérité de mener 1-0 à la pause, grâce à Timothy Weah (36e), après avoir étouffé les Gallois pendant quarante-cinq minutes, autant les «Dragons» n’ont pas volé leur égalisation par Gareth Bale (82e sur penalty), après une seconde période pleine d’énergie et de volonté.

Le premier but des Etats-Unis. 

RTS2

Pour leur retour en Coupe du monde après soixante-quatre ans d’absence, les Gallois avaient l’appui d’une colonie bruyante et enthousiaste de fans tout de rouge vêtus. Mais d’entrée de jeu les Américains, arrivés au Qatar avec la deuxième sélection la plus jeune du tournoi (après le Ghana), ont privé les Britanniques du ballon et pris le contrôle presque total du milieu de terrain.

La première occasion franche est arrivée après dix minutes de jeu seulement, lorsque Josh Sargent a placé une tête puissante sur le poteau. On pensait alors que les Dragons allaient craquer rapidement. Mais les joueurs de Rob Page, à défaut de pouvoir développer leur football, étaient bien en place défensivement. Et c’est finalement sur sa deuxième occasion seulement que la Team USA a ouvert le score.

Le fils Weah

George, le père, avait brillé avec Paris ou l’AC Milan avant de devenir président de son pays, le Liberia. Mais c’est Timothy, le fils Weah, qui a inscrit le nom de la famille dans le livre d’or de la Coupe du monde, en ouvrant le score pour les États-Unis. Superbement lancé dans la profondeur par Christian Pulisic, le jeune attaquant lillois de 22 ans a devancé le gardien gallois Wayne Hennessey (1-0, 36e).

À la pause, Rob Page, a dû remettre quelques pendules à l’heure. Car les Gallois sont revenus sur la pelouse avec beaucoup plus d’idées, d’agressivité et d’enthousiasme.

La deuxième période a été par moments débridée, les deux équipes cherchant tour à tour le K.-O. Les «Rouge» ont été tout près d’égaliser à la 64e minute, lorsque Ben Davies a vu sa tête puissante claquée au-dessus de la barre par le gardien américain Matt Turner.

Et c’est finalement Gareth Bale, transparent pendant les quarante-cinq premières minutes, qui a arraché l’égalisation. Bousculé dans la surface, l’ancien attaquant du Real Madrid n’a laissé à personne le soin de transformer le penalty logiquement sifflé par l’arbitre qatari du match, M. Al Jassim (1-1, 82e).

L’égalisation de Gareth Bale.  

RTS2

Malgré une fin de match en «hourra football», aucune équipe n’a réussi à arracher la victoire. Ce point du nul est aussi pour les deux formations un point de l’espoir, dans un groupe où l’Iran apparaît en dessous du lot et l’Angleterre probablement au-dessus.

(AFP)

Ton opinion