BasketballVevey gagne le derby contre Pully, Genève sur le podium
Les joueurs de Riviera restent au contact du leader, Fribourg Olympic, toujours invaincu. Les Genevois sont troisièmes.
- par
- Gérard Bucher Vevey
Privés de Takal Molson, grippé, les joueurs de Vevey Riviera n’ont pas connu une soirée de tout repos face à de valeureux Foxes. Il faut dire que la maladresse les a longtemps accompagnés (7 sur 23 à 2 points à la mi-temps soit 30,4% de réussite). Il est également vrai que leurs contradicteurs ont défendu comme de beaux diables durant la même période, au point de commettre la bagatelle de 16 fautes, contre 8 aux Veveysans.
Les hommes d’Ivan Beram ont bien évidemment joué là-dessus une fois la deuxième mi-temps lancée. Il n’y avait plus de défense des deux côtés d’ailleurs. De quoi rendre Randoald Dessarzin, coach des Pully Lausanne Foxes, fou de rage lors d’un temps mort. Les puristes diront que ce n’était pas vraiment du basket.
Les joueurs, à commencer par Ikenna Ndugba (27 pts), ont fini par se régaler de cette situation. Les spectateurs également, dans la mesure où le ballon voyageait rapidement d’un camp à l’autre. Qui plus est, les Veveysans n’ont assis leur succès qu’en fin de rencontre. De quoi rester largement éveillés du côté des 700 spectateurs présents.
Pas de rangements pour le président
Mateus Rodrigues Rocha (14 pts) a avoué que son équipe n’était pas vraiment réveillée en début de rencontre. «On a mis du temps à trouver notre rythme, a expliqué l’arrière de Vevey Riviera. On a fini par sortir la tête de l’eau grâce à notre intensité, que nous avons su garder tout au long de la deuxième mi-temps. Les contre-attaques ont également bien fonctionné.»
Un sujet qui fait grimacer Andres Rodrigues. «On avait pourtant bien travaillé sur les contre-attaques adverses durant nos entraînements, a amèrement souligné le capitaine des Foxes. Dommage, car on est restés longtemps dans le match. Il est clair que le fait que nos trois grands étrangers aient gagné la mi-temps avec trois fautes ne nous a pas aidés.»
Forts de ce dixième succès, les Veveysans restent solidement installés à la deuxième place du classement. À noter que Nathan Zana, président de Vevey Riviera, était suspendu. Contraint de suivre la partie dans un café voisin, il a au moins échappé au rangement de la salle, parce qu’il n’avait pas le droit d’y venir dans l’heure qui suivait le coup de sifflet final.