FootballKukuruzovic: «En deuxième mi-temps, tout a mal tourné»
Le capitaine du Lausanne-Sport était satisfait de la première période de son équipe à Bâle. Et puis, le LS a craqué (3-0).
- par
- Valentin Schnorhk Bâle
S’il s’agissait d’être concret, alors Stjepan Kukuruzovic l’a été samedi, après la défaite 3-0 du Lausanne-Sport à Bâle: «Nous n’avons pas bien commencé la deuxième mi-temps», résumait le capitaine lausannois. C’est vrai: c’est là que les Vaudois ont craqué, encaissant deux buts au cœur d’un temps faible qui leur a même fait concéder un penalty (que Fabian Frei a envoyé sur la barre de Mory Diaw).
Kukuruzovic a le mérite d’être loquace. «Nous avions fait une première période où nous étions solidaires défensivement, Bâle n’ayant presque pas de grosse occasion, développait-il. Et puis, après, tout a mal tourné. Cela s’explique bien sûr par quelques erreurs.» Référence, sans doute, à la passivité générale du bloc-équipe lausannois lorsque Fedor Chalov et Michael Lang ont pu se retrouver en excellente position dans la surface suite à une passe verticale, le second pouvant ouvrir le score.
Et ce, malgré un plan de jeu très défensif. «Nous sommes dans un moment difficile, nous avons encaissé trop de buts. Alors nous devons trouver une stabilité défensive. Même si, c’est vrai que des fois nous sommes trop bas et que nous devons faire mieux.», concédait un «Kuki» qui retrouvait sa place de titulaire, lui qui ne l’avait pas été depuis l’arrivée d’Alain Casanova. Comment a-t-il vécu ces «retrouvailles» avec l’équipe? «Rien n’a vraiment changé, même si c’est un nouvel entraîneur, un nouveau système et de nouvelles idées, nuance-t-il. Au fond, nous sommes tous là pour nous sortir ensemble de cette phase difficile.»
Forcément, le match contre Lucerne de la semaine prochaine aura un caractère absolument décisif. Surtout si l’équipe de Suisse centrale devait prendre des points contre Servette dimanche. «C’est un match à six points, simplifie Kukuruzovic. Et peut-être que, si on gagne, on pourra enfin lancer une bonne série.» Son rôle de capitaine lui impose de ne pas laisser mourir l’espoir.