Football: De Bruyne brille pour City, Diaz illumine le Real

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Il ne reste que peu de suspense après les deux premiers 8es de finale aller de la Champions League. Le Real Madrid a difficilement fait le travail à Leipzig (0-1), tandis que Manchester City a gagné à Copenhague (1-3).

Robin Carrel
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Robin Carrel
Kevin De Bruyne est de retour à un très haut niveau.

Kevin De Bruyne est de retour à un très haut niveau.

AFP

En fin d'année 2023, la troupe de Pep Guardiola a connu des ratés comme rarement. Elle a enchaîné les contre-performances, allant même jusqu'à passer quatre matches de Premier League sans gagner. Une rareté durant le mandat de l'entraîneur espagnol, mais qui s'expliquait par l'absence du vrai joueur clé des Mancuniens: Kevin De Bruyne. Touché aux ischio-jambiers, le Belge de 32 ans a manqué plus de quatre mois et demi de compétition et, sans lui, City n'est pas vraiment City.

L'ancien milieu de Wolfsburg a ensuite repris à son rythme. La fin de saison, avec l'Euro en ligne de mire, sera longue et, si les Citizens veulent conserver leurs trois couronnes, ils auront besoin de leur star. De Bruyne en prend le chemin, parce qu'il est simplement inarrêtable depuis qu'il a retrouvé les pelouses. Le natif de Drongen avait marqué une fois et offert 4 buts en simplement 215 minutes depuis la mi-janvier.

Lunin sur orbite

Contre Copenhague, il a fait encore mieux. Le Belge a ouvert le score d'une frappe croisée dès la 13e et a ensuite offert le 1-2 à Bernardo Silva avant la pause. Le 1-1 magnifique de Mattsson (34e), consécutif à une relance horrible du gardien Ederson, aura au moins permis aux incroyables supporters du Parken de jubiler. Foden, autre Anglais en forme, a mis le 1-3 à la 93e. Sur une passe de De Bruyne, bien sûr!

À Leipzig, le Real Madrid a été dominé pendant presque 90 minutes, en l'absence de Jude Bellingham. L'Anglais a été victime d'une entorse à une cheville le week-end dernier contre Gérone. Mais Carlo Ancelotti avait deux autres cartes maîtresses dans son jeu, face à des Allemands sans complexe.

La première s'appelle Andriy Lunin, et il est un as devant le but. Le portier ukrainien a sorti neuf (!) frappes cadrées et réussi quatre sorties de classe loin de sa cage. Pour faire la différence devant, le coach italien avait sorti son joker Brahim Diaz. Bien lui en a pris: la merveille hispano-marocaine de 24 ans a inscrit le seul but du match à la 48e, d'un solo que Lionel Messi lui-même aurait apprécié.

Brahim Diaz dans ses œuvres.

Brahim Diaz dans ses œuvres.

AFP

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