Hockey sur glace – Débuts en NHL de Janis Moser: mais qui sont ces Coyotes si mal en point?

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Hockey sur glaceDébuts en NHL de Janis Moser: mais qui sont ces Coyotes si mal en point?

Le Seelandais Janis Moser va débuter sa carrière en NHL dans la nuit de mercredi à jeudi sous le maillot des Arizona Coyotes, probablement la pire franchise du circuit à l’heure actuelle.

Cyrill Pasche
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Cyrill Pasche
Malgré les sourires, les temps sont durs pour les fans des Arizona Coyotes.

Malgré les sourires, les temps sont durs pour les fans des Arizona Coyotes.

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Repêché au deuxième tour de la draft 2021 (60e position), Janis Moser s’apprête à effectuer ses grands débuts en NHL dans la nuit de mercredi à jeudi face aux New York Rangers à la Gila River Arena de Glendale, dans l’Arizona. Le défenseur international - surnommé «La Merveille de Safnern» dans le Seeland mais simplement «JJ» (jay-jay) pour l’instant en Amérique du Nord - a patiné jusqu’ici à l’échelon inférieur, la AHL.

Avec les Tucson Roadrunners, la filiale des Coyotes, l’arrière de 21 ans aux deux participations aux Mondiaux (2019, 2021) a marqué cinq buts et délivré sept passes décisives en 18 matches sur les plus petites patinoires nord-américaines.

«Il avait été bon lors du camp d’entraînement NHL, puis il a été très bon à Tucson», s’est réjoui le coach des Coyotes, André Tourigny. De son côté, Moser a expliqué au site azcentral.com qu’il avait eu besoin de quelques mois pour s’adapter à sa nouvelle réalité sur les patinoires nord-américaines. «Le travail au quotidien m’a permis de me concentrer sur mon adaptation et de me sentir plus à l’aise dans le style de jeu nord-américain. Finalement, on s’habitue assez vite à la taille plus petite des patinoires.»

Dans quelques heures si tout se passe comme prévu, Janis Moser patinera à son tour dans la meilleure ligue du monde. Voici cinq choses à savoir sur les Arizona Coyotes:

1. La pire franchise de NHL?

En 32e position et bons derniers du classement de la NHL avec 12 misérables points en 27 matches, les Coyotes sont clairement les cancres de la Ligue. Selon une étude récente publiée par le site spécialisé Forbes, il s’agit aussi de la franchise de NHL qui a le moins de valeur financière. Estimés à 400 millions de dollars US, les Coyotes prennent la place de lanterne rouge du classement de Forbes, loin, très loin derrière les New York Rangers, la franchise la mieux cotée du circuit avec une valeur de deux milliards de dollars. La valeur moyenne des franchises de NHL, en augmentation, est de 865 millions de dollars, soit plus du double de celle du club de l’Arizona.

2. Une franchise bientôt sans domicile fixe

Partiront, partiront pas? Les rumeurs de relocalisation des Coyotes sont monnaie courante. Houston, un gros marché qui n’est pas (encore) couvert par la NHL? Ou Québec City, une perspective très peu probable qui réjouit au moins les nostalgiques des mythiques Nordiques de Québec? Le propriétaire des Coyotes, Alex Meruelo, a en tout cas toujours réitéré sa volonté de garder les Coyotes en Arizona. Oui, mais jusqu’à quand? Il y a quelques joueurs seulement, la ville de Glendale a menacé les Coyotes de verrouiller le stade à double tour et d’éjecter le club si des arriérés de paiements pour plus de 1,3 millions de dollars n’étaient pas réglés sur le champ… L’équipe de Janis Moser se trouve dans une situation économique difficile à Glendale et n’aura d’ailleurs plus de stade à disposition dans cette ville la saison prochaine: les Arizona Coyotes cherchent un point de chute pour l’exercice 2022-2023. Voici une franchise qui pour l’instant se trouve sans domicile fixe pour les années à venir.

3. Un peu d’histoire

A l’origine, il s’agissait des Winnipeg Jets. Relocalisés dans le désert en 1996, les Jets sont alors devenus les «Phoenix Coyotes» suite à un vote des fans, qui avaient le choix entre «Coyotes» et «Scorpions», deux surnoms en lien avec le désert de l’Arizona. En 2014, la franchise a toutefois changé de nom «géographique» pour devenir les Arizona Coyotes. Le logo? Une tête de coyote qui hurle. tout simplement.

Et depuis cette saison, les Coyotes sont revenus à leurs premières amours, le mythique logo «Kachina» des années 90 porté à leur arrivée en Arizona.

4. Qui sont les stars de l’équipe?

Des stars? Quelles stars? Il n’y a plus depuis la retraite du capitaine historique, le Canadien Shane Doan, en 2017. Enfin si, il en reste juste une: Phil Kessel, buteur sur le déclin (4 buts en 27 matches cette saison) et double vainqueur de la Coupe Stanley avec les Pittsburgh Penguins en 2016 et 2017. L’ailier américain qui pèse 8 millions de dollars par saison coule des jours paisibles dans le désert depuis 2019. L’anti-star, le Français Antoine Roussel (32 ans), fait aussi partie des Coyotes depuis cette saison. Le meilleur compteur actuel? Clayton Keller, 17 points. Les deux meilleurs scoreurs de NHL, Connor McDavid et Leon Draisaitl (Edmonton Oilers), en sont déjà à 45 unités chacun. Un monde de différence.

5. D’autres Suisses ont-ils joué pour la franchise?

Jansi Moser sera le quatrième Suisse à porter le maillot des Coyotes.

Jansi Moser sera le quatrième Suisse à porter le maillot des Coyotes.

Claudio Thoma/freshfocus

Des Suisses? Oui! Avant Janis Moser, qui devrait donc jouer son premier match contre les New York Rangers dans la nuit de mercredi à jeudi, il y en a eu trois en NHL: le Montheysan Goran Bezina (3 matches en 2003-2004), l’actuel sélectionneur de l’équipe de Suisse Patrick Fischer (27 matches, 4 buts et 6 assists en 2006-2007 avec un certain Wayne Gretzky comme entraîneur), ainsi que le gardien David Aebischer, qui a joué son dernier match en NHL sous le maillot des Coyotes en 2007-2008 (un seul match). Mais à l’époque, le club s’appelait encore Phoenix Coyotes. Repêché par la franchise de l’Arizona au 7e tour de la draft en 2019, Valentin Nussbaumer (Davos) fait partie des espoirs du club et a participé à quelques camps d’entraînement d’avant-saison avec les Coyotes.

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