BasketballLes Lions se sont fait peur avant de se rassurer
Menés 9-0 après 5 minutes par un outrecuidant visiteur de Swiss Central, les Genevois se sont surtout réveillés après la pause. L’acte 2 a lieu ce mardi au Pommier.
- par
- Christian Maillard Genève
Comme ce fut déjà le cas à trois reprises cette saison (sur cinq), les Lions de Genève ont souffert face à cet étonnant néo-promu de Swiss Central, cinquième de la saison régulière, qui n’a absolument rien à perdre et qui l’a longtemps prouvé ce samedi au Pommier du Grand-Saconnex. Le temps que le félin sorte de sa sieste et affûte ses crocs.
Après un départ complètement raté (0-9, 4’’13) qui a fait peur aux 1400 personnes présentes, il a fallu en effet une réaction XXL de leur géant Dragan Zekovic (209 cm sous la toise) puis de Scott Suggs après la pause pour que les Genevois remettent cet outrecuidant visiteur à sa place. Une fois entrés dans le match, leur défense moins passive et une adresse retrouvée, ce ne sera ensuite qu’une formalité pour des Lions plus forts quand ils évoluent à ce niveau. La suite de ce premier acte des play-off, c’est ce mardi à 19h30 dans cette même salle.
Du caractère et de l’envie
Entraîneur des Genevois, Andrej Stimac avait pourtant prévenu que rien ne serait facile, comme s’il avait eu un mauvais pressentiment avant cette première «partie d’échecs» d’une série de play-off qui aurait pu mal tourner sans ce bon temps mort demandé après 4’’27. Il le fallait. Car cette équipe lunatique, qui a été totalement rebâtie ou presque cet été, manque encore de stabilité et surtout de confiance, c’est évident. Cela s’est encore vu lors de ce début de rencontre brouillonne, marqué par trop de tirs manqués et de ballons perdus. Mais il y a toutefois du caractère dans ce groupe, des envies et un gros cœur qui bat encore.
Ces Lions de Genève, qui ont pu également compter sur la bonne performance collective (huit marqueurs) d’un effectif plus expérimenté que les Lucernois, ne devraient pas connaître de soucis majeurs dans cette série s’ils continuent d’aborder la suite aussi sérieusement et, surtout, avec autant d’humilité qu’en deuxième mi-temps où il n’y avait plus qu'une seule équipe sur le parquet. Mais attention à un visiteur qui n’a pas dit son dernier mot. Comme l’a relevé le président Imad Fattal, qui a vu une belle combativité, «ce n’est pas le moment de se relâcher car notre adversaire va revenir très fort mardi».