Des araignées Nosferatu en Suisse romande, il y en a beaucoup!

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FrayeurDes araignées Nosferatu en Suisse romande, il y en a beaucoup!

À la suite de la découverte d’un spécimen sur les hauts de Lausanne, des témoignages montrent que cette araignée est bien installée par chez nous. Le Centre Suisse de Cartographie de la Faune a répertorié ses signalements.

Eric Felley
par
Eric Felley
Nombre de lecteurs du matin.ch ont partagé leur rencontre avec la Nosferatu.

Nombre de lecteurs du matin.ch ont partagé leur rencontre avec la Nosferatu.

Lecteur reporter

La découverte d’une «zoropse à pattes épineuses» dans un appartement sur les hauts de Lausanne le week-end dernier a fait réagir de nombreux lecteurs. Surnommée l’araignée Nosferatu à cause du dessin figurant sur sa tête, elle a déjà été observée à de nombreuses reprises dans le cadre domestique.

Dans son pantalon

Certains témoignages font état de rencontres pas forcément agréables: «Ça fait mal, et je ne suis pas douillette, écrit une lectrice. Elle était juste au-dessus de ma poubelle. Sur le moment j’ai cru que je m’étais enfoncé une brique de verre dans le doigt accompagné d’une bonne secousse électrique… Mais la douleur ne dure pas très longtemps, ouf…» Une autre raconte: «Un matin en mettant mon pantalon j’ai senti une piqûre d’abeille. J’ai retiré mon pantalon et que vois-je… cette magnifique araignée sortir de mon pantalon… La panique que j’ai eue».

Une carte tenue à jour

Depuis quelques années, le Centre suisse de cartographie de la Faune relève les régions où l’on signale sa présence (les points rouges ci-dessous). L’inspecteur cantonal de la faune du canton de Genève, Gottlieb Dandliker, précise dans l’édition du GHI du 25 octobre dernier, que la zoropse à pattes épineuses a été observée en 1998 au Tessin et dès 2013, à Genève.

Les points rouges indiquent les zones où l’araignée Nosferatu a été signalée depuis sa première apparition au Tessin en 1998.

Les points rouges indiquent les zones où l’araignée Nosferatu a été signalée depuis sa première apparition au Tessin en 1998.

Centre suisse de cartographie de la Faune

«Si on les voit, elles vont mourir»

Un lecteur semble vivre en bonne harmonie avec ses nouvelles invitées: «Y en a beaucoup dans mon appartement… Je les laisse où elles sont et je ne m’en occupe pas. Par contre je mets des pantoufles… Une m’a piquée sur le front, ça fait un petit peu mal, ça gratouille un peu…». Un autre relativise: «J’en ai eu deux, une dans chaque salle de bains, pas de quoi faire un article… Elles étaient grosses mais un peu amorphes. Je ne sais pas si c’est vrai, mais j’ai entendu que, si on les voit, elles vont mourir. Les deux ne sont plus de ce monde».

Aérer les pièces

Un tel encore se veut philosophe: «Laissez-la faire sa vie, elle ne vous veut aucun mal… Apprenez à les observer et vous verrez qu’elles sont inoffensives, si vous ne leur marchez pas dessus. Et en plus, si vous agrandissez les photos, ben c’est juste magnifique». Pour terminer, celui-ci donne un conseil qui ne va pas déplaire à Guy Parmelin: «Elle déteste le froid, donc en hiver ne chauffez pas trop et aérer les pièces».

Un autre spécimen de Nosferatu photographié par un lecteur du matin.ch

Un autre spécimen de Nosferatu photographié par un lecteur du matin.ch

Lecteur reporter

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