Une experte des droits humains de l’ONU bientôt à Guantánamo

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États-UnisUne experte des droits humains de l’ONU bientôt à Guantánamo

L’Irlandaise Fionnuala Ní Aoláin va effectuer, la semaine prochaine, à Cuba, une visite de la prison militaire américaine ouverte après les attentats du 11 septembre 2001.

Ouverte en 2002, dans le cadre de la «guerre contre le terrorisme» menée par les États-Unis, dans la foulée du 11 Septembre, la prison de Guantánamo ne compte actuellement qu’une quarantaine de détenus.

Ouverte en 2002, dans le cadre de la «guerre contre le terrorisme» menée par les États-Unis, dans la foulée du 11 Septembre, la prison de Guantánamo ne compte actuellement qu’une quarantaine de détenus.

AFP

L’ONU a annoncé, mercredi, qu’une experte des droits humains allait se rendre, ces prochains jours, dans la prison militaire américaine de Guantánamo, sur l’île de Cuba, une première après deux décennies de demandes. La rapporteuse spéciale sur les droits de l’homme et la lutte antiterroriste, Fionnuala Ní Aoláin, effectuera une «visite technique» aux États-Unis du 6 au 14 février.

Cette experte irlandaise, mandatée par le Conseil des droits de l’homme, mais qui ne s’exprime pas au nom de l’ONU, se rendra d’abord à Washington, puis au centre de détention de la base militaire de Guantanamo Bay. L’experte publiera une déclaration, incluant des conclusions et des recommandations, à la fin de la visite. Le 15 mars 2022, elle avait annoncé avoir reçu une invitation préliminaire de Washington pour organiser une visite technique.

Durant les trois mois suivant sa visite, Fionnuala Ní Aoláin réalisera une série d’entretiens avec différentes personnes aux États-Unis et à l’étranger, sur la base du volontariat, notamment des victimes et des familles de victimes des attentats terroristes du 11 septembre 2001 et d’anciens détenus de Guantánamo.

Plus qu’une quarantaine de détenus

Les experts indépendants des droits de l’homme de l’ONU cherchent à avoir accès à cette prison militaire, dans le sud-est de Cuba, depuis son ouverture, en 2002, aux détenus de la «guerre contre le terrorisme» menée par les États-Unis, dans la foulée du 11 Septembre.

Devenue une épine dans le pied de Washington, accusé de détention illégale, violations des droits humains et torture, la prison a compté jusqu’à près de 800 «prisonniers de guerre», la plupart incarcérés malgré des preuves fragiles sur leur implication. Il n’en reste plus aujourd’hui qu’une quarantaine.

(AFP)

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