Hockey sur glaceGrégory Hofmann: «On a toujours su qu’on pouvait revenir»
Buteur vendredi au Hallenstadion, l’attaquant romand du EV Zoug est revenu sur la victoire de son équipe, de retour à 3-3 dans la finale des play-off de National League.
Grégory Hofmann a trouvé la solution devant Jakub Kovar, vendredi soir.
Martin Meienberger/freshfocusDe 0-3 à 3-3. En s’imposant au Hallenstadion vendredi (0-2), Zoug s’est offert un septième acte, en finale des play-off. Un match décisif que les joueurs de Suisse centrale disputeront devant leur public, dimanche, et avec le vent dans le dos, face à un Zurich qui n’est pas parvenu à concrétiser les trois pucks de sacre qu’il a eus jusqu’ici.
L’heure n’était pas pour autant à l’euphorie, devant le vestiaire du EVZ, loin de là. «Notre état d’esprit? Il n’a pas changé, répondait Grégory Hofmann. On a toujours su qu’on pouvait revenir dans cette série. Et le travail n’est pas terminé. On a tout fait pour obtenir un septième match. Maintenant, ça va se jouer à celui qui en veut le plus. On n’a pas le droit de se relâcher.»
«Malgré les défaites, on avait confiance en notre jeu et en notre système parce qu’on n’était pas loin de Zurich.»
Dos au mur, le tenant du titre a fait preuve d’une sacrée force de caractère et d’une certaine maîtrise des émotions pour recoller dans cette finale, dans le calme. «On a de l’expérience et on se parle, expliquait l’attaquant jurassien bernois. Malgré les défaites, on avait confiance en notre jeu et en notre système parce qu’on n’était pas loin de Zurich. Et puis les pucks ont commencé à rebondir en notre faveur…»
Comme sur cette ouverture du score de vendredi, un but inscrit contre son camp par le malheureux Justin Azevedo (4e 0-1). Avant le festival Leonardo Genoni (36 arrêts) et la réussite du break signée Grégory Hofmann (53e 0-2). «On a souffert, mais on n’a rien lâché. On a joué en équipe, on a bataillé et Leo a été énorme, réagissait l’attaquant. On est restés patients, une fois de plus, et on a trouvé le moment pour faire mal. On doit continuer sur cette voie.»
«J’ai reçu une super passe de Kovar pour pouvoir shooter directement. Je n’avais pas le droit de louper.»
Individuellement? «Patience, c’est le mot-clé également, répondait Grégory Hofmann. En finale, ce n’est jamais facile de se créer des espaces, de marquer. Mais on n’a pas le droit de perdre le focus! C’est un travail qui doit être une priorité: savoir rester calme, se faire oublier… J’ai reçu une super passe de Kovar pour pouvoir shooter directement. Je n’avais pas le droit de louper.»
L’international suisse n’a pas manqué la cible. C’est 3-3 dans la série. Septième match décisif dimanche à Zoug.