JusticeVaimalama Chaves convoquée au tribunal suite à son agression
L’ex-Miss France 2019 avait été encerclée par «une quinzaine de jeunes gars». Appelée en tant que partie civile, elle se trouve embarrassée par le fait «que ce sont des enfants».
Le 25 septembre 2021, Vaimalama Chaves a eu une belle frayeur. Ce jour-là, Miss France 2019 a été victime d’une agression. Dans Paris, elle s’est fait encercler par «une quinzaine de jeunes gars». «J’ai été attaquée par une bande de moins de 18 ans, donc pas condamnables, mais ce n’est pas normal. (…) Ils ont essayé de voler mon téléphone, ils se sont amusés à me jeter des cailloux. Ils m’ont entourée lorsque j’essayais d’appeler le 17. Je dis non!» s’est-elle insurgée après coup sur ses réseaux sociaux. Elle avait ensuite annoncé avoir déposé une plainte.
Et ce mardi 15 février 2022, l’ancienne reine de beauté a reçu son avis d’audience à victime de la part du juge des enfants du tribunal de Paris. Un véritable choc pour la Tahitienne de 27 ans: «Lorsque je me suis fait agresser, je suis allée porter plainte dans la soirée, avec le soutien de ma famille (…). Et voici ma convocation au tribunal en tant que partie civile». Elle a ensuite ajouté: «Je ne sais pas du tout mais alors pas du tout comment réagir du fait que ce sont des enfants. Alors oui c’était une agression, oui j’étais en colère et oui je me suis sentie désemparée et qu’on est très nombreux à être dans ce cas. Mais qu'est-ce que je dois faire? (…)»
Finalement, Vaimalama Chaves a pris la décision d’écrire une lettre à la présidente du tribunal pour enfants pour lui faire part de ses sentiments mitigés. Toutefois, elle n’a pas l’intention de retirer sa plainte. «Je suis encore toute déboussolée. Le sujet est réel et je ne culpabilise pas. Je ne compte pas retirer ma plainte non plus. Je me dis que ce sont des enfants mais, certains d’entre vous l’ont souligné, ce n’en sont plus vraiment. Ce sont des mineurs. Des jeunes gens qui savent ce qu’ils font, qui connaissent l’existence des limites (…). Pour moi, mais aussi pour ceux à qui c’est arrivé, par respect (…), je compte achever ce qui a été commencé. Je compte continuer à faire ce que j’estime être juste», a-t-elle conclu.