Le Chef de l’opposition se rétablit après avoir été poignardé

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Corée du SudLe Chef de l’opposition «se rétablit» après avoir été poignardé

Lee Jae-myung a été admis en soins intensifs après avoir été opéré à l’hôpital de Séoul, a indiqué son parti politique.

Le chef du parti d’opposition sud-coréen Lee Jae-myung, qui a été attaqué à Busan, est allongé sur une civière alors qu’il arrive à l’hôpital universitaire national de Séoul, à Séoul, le 2 janvier 2024.

Le chef du parti d’opposition sud-coréen Lee Jae-myung, qui a été attaqué à Busan, est allongé sur une civière alors qu’il arrive à l’hôpital universitaire national de Séoul, à Séoul, le 2 janvier 2024.

AFP

Le chef de file de l’opposition sud-coréenne Lee Jae-myung a été poignardé au cou mardi lors d’un déplacement à Busan (sud-est) et admis en soins intensifs après avoir été opéré, a indiqué son parti. Des dommages à la veine jugulaire interne ont été confirmés», a déclaré à Séoul Kwon Chil-seung, du Parti démocratique, après l’opération. M. Lee «est actuellement en soins intensifs et se rétablit», a-t-il ajouté.

Après avoir visité le site d’un nouvel aéroport, M. Lee marchait dans la ville portuaire, entouré d’une nuée de journalistes et de partisans, lorsqu’un homme l’a poignardé au cou, selon des images diffusées par la télévision locale.

M. Lee, conscient, a d’abord été transporté vers l’hôpital universitaire national de Busan, a indiqué l’agence de presse sud-coréenne Yonhap. Il a ensuite été transporté par voie aérienne vers l’hôpital universitaire national de la capitale, Séoul, pour être opéré, selon Kwon Chil-seung, député de son parti, le Parti démocrate.

Le président conservateur Yoon Suk Yeol, qui avait battu Lee Jae-myung lors de l’élection présidentielle de 2022, a exprimé sa «vive inquiétude pour la sécurité» de son opposant, selon la porte-parole de la présidence sud-coréenne, Kim Soo-kyung. Il a ajouté «que notre société ne devrait jamais tolérer ce type d’acte de violence, quelles que soient les circonstances».

Acte de terreur

«C’est un acte de terreur contre M. Lee et une grave menace pour la démocratie qui ne devrait jamais se produire, quelles que soient les circonstances», a déclaré le député Kwon Chil-seung devant l’hôpital de Busan, demandant l’ouverture d’une enquête «approfondie». D’après des images diffusées par la télévision sud-coréenne, des agents de police ont lutté contre l’assaillant et l’ont plaqué au sol. Ce dernier portait un couvre-chef sur lequel figurait un slogan en faveur de M. Lee. L’assaillant a ensuite été arrêté et ne s’est pas exprimé sur les motivations de son geste, selon Yonhap, citant des sources policières.

M. Lee est pressenti pour se présenter à nouveau à l’élection présidentielle en 2027. Ancien ouvrier et gouverneur de la province de Gyeonggi, la plus peuplée du pays et qui entoure Séoul, il avait proposé des mesures originales pendant sa campagne de 2022, notamment un revenu universel minimum et des uniformes scolaires gratuits.

Mais sa candidature avait été émaillée par une série de scandales. Il avait notamment été critiqué pour une transaction immobilière jugée douteuse. Des rumeurs lui avaient aussi prêté des liens avec la mafia et son épouse avait été accusée d’utilisation illégale de fonds publics.

(AFP)

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