Jain pour la 3e fois au Paléo: «Cet été, mon but est de faire danser le public»

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InterviewJain pour la 3e fois au Paléo: «Cet été, mon but est de faire danser le public»

Après 2016 et 2018, l’artiste française est de retour sur la plaine de l’Asse. Elle joue jeudi avec un groupe, un nouveau costume et un 3e album sous le bras. Rencontre.

Laurent Flückiger
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Laurent Flückiger
Jain se produira sur la scène Véga, jeudi 20 juillet à 22 h 45.

Jain se produira sur la scène Véga, jeudi 20 juillet à 22 h 45.

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En avril dernier, Jain a sorti son 3e album, le formidable «The Fool». Un disque influencé par les années 70 et le tarot de Marseille. Et c’est également un nouveau départ pour l’artiste française révélée en 2015 avec le titre pop «Come». «Parce que je me suis posé pas mal de questions: qui je suis? qu’est-ce que j’ai envie de raconter aux gens? Et c’est un nouveau départ car les influences qui sont sur cet album sont nouvelles également», explique-t-elle au Matin.ch.

Au Paléo, Jain a connu une évolution fulgurante: elle s’est produite en 2016 au Détour puis a eu les honneurs de la Grande Scène, deux ans plus tard seulement. Avant de découvrir la scène Véga, jeudi 20 juillet à 22 h 45, l’artiste de 31 ans partage ses souvenirs du festival.

Qu’est-ce que ça vous fait de revenir au Paléo?

J’ai hâte d’y retourner. Au Détour, c’était incroyable, le public était fou. Puis, deux ans plus tard, je n’en revenais pas de faire la Grande Scène. J’ai envie de faire danser le public. C’est mon but, cet été.

Qui dit nouvelle tournée, dit nouveau costume. À quoi ressemble-t-il?

J’ai créé un personnage qui s’inspire du Fou du tarot de Marseille. Pour les détails, vous verrez…

Musicalement, à quoi ressemblent désormais vos concerts?

J’ai tourné durant cinq ans toute seule et, aujourd’hui, j’ai un groupe. J’avais envie de renouveau sur scène, qu’il y ait une énergie d’équipe, même s’il y aura des références aux anciens concerts. D’ailleurs, c’est intéressant d’intégrer au spectacle les anciens titres comme «Makeba», «Come» ou «Alright» pour qu’ils soient plus dansants. C’est plus organique, même si ce n’est pas une formation «classique».

Parlons de votre dernier album. Dans «The Fool», vous vous dévoilez davantage, c’est l’expérience qui vous permet cela à présent?

Oui, j’ai l’impression d’avoir plus de connaissances qu’à mes débuts. J’avais aussi envie d’aller ailleurs vocalement, donc j’ai beaucoup écouté de musique, et ça m’a vachement aidée. Du fait de mon âge, ma voix a sans doute changé et je voulais explorer ça. Avec les synthés aussi. Dans les années 70, David Bowie nous emmène avec «Ziggy Stardust», Prince fait des sons très cosmiques. Cette période a aussi un côté gipsy, ésotérique qu’on retrouve notamment chez Stevie Nicks. Quelque chose de farfelu que j’aimais beaucoup.

Maxime Nucci, alias Yodelice, a participé à la réalisation de ce disque, comme sur les précédents. Comment définiriez-vous votre relation?

Je connais Maxime depuis que j’ai 16 ans. J’étais allée à son studio durant mes vacances scolaires et on avait fait «Come» en très peu de temps. Que ce soit humainement et artistiquement, ça a tout de suite matché. Je lui fais confiance, il m’a toujours donné de très bons conseils, il amène ma musique plus loin. J’apprends beaucoup avec lui.

Votre musique compte plus de 2 milliards de streams. Qu’est-ce que ce chiffre signifie pour vous?

(Rires.) Je ne sais pas trop ce que ça représente. Je suis très contente, mais c’est irréel.

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