Birmanie: Chef de la junte prêt à négocier avec Aung San Suu Kyi après son procès

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BirmanieChef de la junte prêt à négocier avec Aung San Suu Kyi après son procès

Le chef des militaires birmans espère trouver une solution à la crise issue du coup d’État. Mais après avoir bouclé toutes les procédures judiciaires de l’ancienne figure de l’opposition.

Aung San Suu Kyi, 77 ans, Prix Nobel de la paix en 1991, a été arrêtée lors du coup d’État militaire du 1er février 2021, qui a renversé son gouvernement et mis fin à une brève période de démocratie en Birmanie.

Aung San Suu Kyi, 77 ans, Prix Nobel de la paix en 1991, a été arrêtée lors du coup d’État militaire du 1er février 2021, qui a renversé son gouvernement et mis fin à une brève période de démocratie en Birmanie.

AFP

Le chef de la junte birmane s’est déclaré, vendredi, prêt à des négociations avec l’ex-dirigeante Aung San Suu Kyi, à l’issue de son procès, pour trouver une solution à la crise déclenchée par le coup d’État militaire de l’an dernier. «Une fois les procédures contre elle, conformément à la loi, terminées, nous allons envisager des négociations en fonction de sa réponse», a déclaré Min Aung Hlaing.

Aung San Suu Kyi, 77 ans, Prix Nobel de la paix en 1991, a été arrêtée lors du coup d’État militaire du 1er février 2021, qui a renversé son gouvernement et mis fin à une brève période de démocratie en Birmanie. Elle a été, depuis, condamnée à un total de 17 ans de prison pour une multitude de charges et risque des décennies de prison supplémentaires si elle est reconnue coupable d’autres infractions dans le cadre d’un procès à huis clos devant un Tribunal militaire.

Pas de journalistes, pas d’avocats, pas d’indications

Les journalistes n’ont pas pu assister aux procédures, ses avocats n’ont pas pu s’exprimer devant la presse et la junte n’a fourni aucune indication sur la date de la fin de ses procès. En juillet, un porte-parole de la junte avait déclaré à l’AFP qu’il n’était pas «impossible» que le régime militaire engage un dialogue.

Cette semaine, l’envoyée spéciale de l’ONU Noeleen Heyzer a effectué son premier voyage en Birmanie depuis sa nomination, en octobre 2021, et a rencontré Min Aung Hlaing et d’autres responsables de la junte. Elle a appelé à la fin de toute violence et à la libération de tous les prisonniers politiques, et demandé à pouvoir rencontrer Aung San Suu Kyi, qui est à l’isolement dans une prison de la capitale. Mais elle n’a pas pu la rencontrer et les organisations de défense des droits de l’homme ont estimé qu’il y avait peu de chances que sa visite persuade les militaires d’engager un dialogue avec les opposants.

(AFP)

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