France/Suisse – Affaire Mia: la mère va être remise en liberté

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Affaire MiaLa mère de l’enfant va être remise en liberté sous contrôle judiciaire

La femme qui avait commandité l’enlèvement en France de sa fille, retrouvée dans un squat du canton de Vaud, va pouvoir sortir de prison. Elle a toutefois l’interdiction de contacter les médias.

Lola M., 28 ans, avait été interpellée le 18 avril à Sainte-Croix, dans le canton de Vaud.

Lola M., 28 ans, avait été interpellée le 18 avril à Sainte-Croix, dans le canton de Vaud.

AFP

La mère de la petite Mia, qui avait commandité l’enlèvement de sa propre fille de 8 ans dont elle n’avait plus la garde, sera remise en liberté sous contrôle judiciaire lundi, a-t-on appris mercredi auprès de son avocat et du parquet de Nancy.

«Se rapproche de sa fille»

«Les juges d’instruction ont décidé la remise en liberté de Lola M. assortie d’un contrôle judiciaire comportant plusieurs obligations ou interdictions, dont l’interdiction d’entrer en contact avec les journalistes», a précisé le procureur de la République de Nancy, François Pérain, interrogé par l’AFP.

Elle devra aussi pointer tous les 15 jours au commissariat, selon Me Stéphane Giuranna, avocat de la jeune femme.

«C’est la seule décision qui pouvait être rendue, c’est une maman qui voulait récupérer son enfant», a-t-il salué, précisant que lui et sa cliente allaient «pouvoir travailler sur un projet pour qu’elle se rapproche de sa fille».

Interpellée à Sainte-Croix

Lola M., 28 ans, avait été interpellée le 18 avril à Sainte-Croix, dans le canton de Vaud, où elle se trouvait en compagnie de sa fille Mia, cinq jours après l’enlèvement de cette dernière par trois hommes aux Poulières, un village des Vosges où elle résidait chez sa grand-mère.

Lola M. n’avait plus la garde de sa fille et n’avait plus le droit de la voir seule.

Mise en examen pour «enlèvement de mineur de 15 ans en bande organisée» et «soustraction de mineur par ascendant hors du territoire de la République», elle avait été placée en détention provisoire.

Au total, onze personnes ont été mises en examen dans cette affaire, plusieurs d’entre elles étant placées en détention provisoire.

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