Menace d’une invasion russe – L’Ukraine garde son espace aérien ouvert, Berlin tire la sonnette d’alarme

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Menace d’une invasion russeL’Ukraine garde son espace aérien ouvert, Berlin tire la sonnette d’alarme

Les responsables allemands ont durci le ton vis-à-vis de Moscou dimanche, tandis que 130’000 soldats russes sont positionnés le long de la frontière ukrainienne.

«L’espace aérien au-dessus de l’Ukraine reste ouvert, l’État s’emploie à prévenir les risques pour les compagnies aériennes», ont indiqué les autorités.

«L’espace aérien au-dessus de l’Ukraine reste ouvert, l’État s’emploie à prévenir les risques pour les compagnies aériennes», ont indiqué les autorités.

AFP

Le Gouvernement ukrainien a promis dimanche de garder son espace aérien ouvert malgré l’inquiétude des Occidentaux face à la menace d’invasion russe, notamment l’Allemagne qui juge la situation «critique» et a haussé le ton vis-à-vis de Moscou.

KLM renonce, Air France continue

«L’espace aérien au-dessus de l’Ukraine reste ouvert, l’État s’emploie à prévenir les risques pour les compagnies aériennes», a indiqué le Ministère des infrastructures dans un communiqué publié sur Facebook.

Samedi, la compagnie néerlandaise KLM a suspendu jusqu’à nouvel ordre tous les vols dans l’espace aérien ukrainien. Un vol prévu samedi soir a été annulé.

KLM ne survole plus l’est de l’Ukraine depuis le crash du MH17 qui reliait Amsterdam à Kuala Lumpur, abattu dans cette région le 17 juillet 2014, tuant les 283 passagers à bord et les 15 membres d’équipage. Moscou a toujours nié toute implication.

Membre de la même alliance, Air France continue en l’état de maintenir son programme de vols entre la France et l’Ukraine, soit «deux vols par semaine, le mardi et le dimanche», a déclaré dimanche une porte-parole à l’AFP.

Pour faire face à une demande éventuellement plus importante, vu les annulations d’autres compagnies, Air France a même «augmenté la capacité des vols» en recourant à des Airbus A321, plutôt que les plus petits A319 habituels.

Situation «très dangereuse»

Le contexte n’est guère rassurant avec 130’000 soldats russes positionnés le long de la frontière ukrainienne et qui mènent des exercices militaires tous azimuts et l’échec jusqu’ici à apaiser les tensions par la voie diplomatique.

Les responsables allemands se sont également montrés alarmistes dimanche, et ont durci le ton vis-à-vis de la Russie.

Le chef de l’État Frank-Walter Steinmeier a estimé que Moscou portait «la responsabilité» d’un risque de «guerre» en Europe.

Le chancelier Olaf Scholz, attendu lundi à Kiev et mardi à Moscou, a lui jugé la situation «critique» et «très dangereuse». Il a ensuite prévenu que les sanctions occidentales à l’égard de la Russie prendraient effet «immédiatement» en cas d’invasion de l’Ukraine par Moscou.

Moscou «n’en a rien à foutre» des risques de sanctions occidentales, avait prévenu sans ambages, quelques heures plus tôt, l’ambassadeur russe en Suède, l’expérimenté diplomate Viktor Tatarintsev, dans un entretien au journal suédois Aftonbladet.

Au contraire, a-t-il ajouté, «plus l’Occident fait pression sur la Russie, et plus forte sera la réponse russe».

Washington redit qu’une invasion russe de l’Ukraine est possible «à tout moment»

(AFP)

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