France: Des industriels s’engagent à baisser les prix de l’alimentaire

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FranceDes industriels s’engagent à baisser les prix de l’alimentaire

Quarante industriels comptent «faire un effort» sur leurs marges, après des discussions avec le gouvernement français afin de soulager le porte-monnaie des Français.

L’inflation a fortement touché les Français en 2022.

L’inflation a fortement touché les Français en 2022.

MEHDI FEDOUACH/AFP

Les prix des pâtes, de l’huile de tournesol ou encore des yaourts vont baisser «dès maintenant», 39 industriels ayant accepté de «faire un effort», a annoncé jeudi la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire. Avec la baisse des prix des matières premières, «nous avons demandé avec Bruno Le Maire aux 75 plus gros industriels de baisser leurs prix rapidement», a rappelé la ministre interrogée sur Sud Radio, précisant qu’un effort moyen allant de -5% à -7% serait consenti par 39 industriels.

Sont concernés «les pâtes alimentaires, l’huile de tournesol, le thé, le vinaigre, la volaille, les yaourts, des aliments pour animaux mais aussi des gâteaux, des confitures», a-t-elle ajouté, et «cela se voit dès maintenant dans les rayons et cela va continuer tout l’été», certaines baisses n’étant programmées qu’à partir du mois d’août.

Pensée pour les agriculteurs

Depuis plusieurs semaines, le gouvernement fait pression sur de puissants groupes, tels que Coca-Cola, Mondelez ou Nestlé, pour qu’ils prennent leur part des efforts visant à juguler la flambée des prix.

«L’essentiel des actions passe par des promotions additionnelles d’une durée de trois mois», avait indiqué dès mardi à l’AFP Jean-Philippe André, président de la principale organisation représentative des entreprises de transformation alimentaire (Ania).

Vingt industriels sur les 75 ne sont pas encore concernés par les négociations car leurs matières premières (le sucre, le plastique) n’ont pas baissé. Treize autres en sont exclus «parce qu’il y a une chaîne importante avec nos agriculteurs», a précisé Olivia Grégoire, «le lait et le porc sont exclus à notre demande».

«Si on a des filous, des industriels qui ont eu des baisses (de prix de matière première) et qui ne les répercutent pas, nous ne tremblerons pas pour citer les acteurs qui sont irresponsables dans la période», a encore affirmé Olivia Grégoire.

«L’inflation alimentaire était de quasiment 16% au mois de mars, elle est de 13,6% au mois de juin, la baisse est en train de s’amorcer», a ajouté Olivia Grégoire.

(AFP)

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