Diplomatie – Le chef du Pentagone confond Russie et Union soviétique

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DiplomatieLe chef du Pentagone confond Russie et Union soviétique

Le général américain Lloyd Austin a fait un bond en arrière d’une trentaine d’années. À Séoul, il a écarté toute incursion de l’Union soviétique – disparue en 1991 – en Ukraine.

Lloyd Austin a commis son lapsus en répondant à une question sur l’actuel pic de tensions entre l’Ukraine et la Russie.

Lloyd Austin a commis son lapsus en répondant à une question sur l’actuel pic de tensions entre l’Ukraine et la Russie.

Getty Images

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, s’est inquiété, jeudi, des tensions croissantes entre Moscou et Kiev, mais a accidentellement confondu la Russie et l’Union soviétique, disparue il y a trois décennies. Lors d’une conférence de presse à Séoul, Lloyd Austin a répondu à une question sur l’actuel pic de tensions entre l’Ukraine et la Russie, accusée par Kiev d’avoir massé des troupes à sa frontière en vue d’une invasion, ce que Moscou dément.

«Dans le meilleur des cas, nous n’assisterons pas à une incursion de l’Union soviétique en Ukraine.»

Lloyd Austin, secrétaire américain à la Défense

«La Russie dispose d’une quantité de forces substantielle dans la région frontalière, et nous continuons d’être préoccupés par cela», a déclaré le chef du Pentagone. «Mais dans le meilleur des cas, nous n’assisterons pas à une incursion de l’Union soviétique en Ukraine», a-t-il ajouté, employant par erreur le nom de l’ancien grand rival des États-Unis pendant la guerre froide.

Une quinzaine de pays

L’Union soviétique s’est désintégrée en 1991 pour donner naissance à une quinzaine de pays, dont la Russie et l’Ukraine. Les relations entre Moscou et Washington sont alors entrées dans une nouvelle ère, mais l’ascension du président russe Vladimir Poutine, à partir de 2000, s’est accompagnée d’un regain de tensions sans précédent depuis la guerre froide.

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, doit rencontrer ce jeudi, en Suède, son homologue russe Sergueï Lavrov, une rencontre dominée par le dossier ukrainien.

(AFP)

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