Hippisme: Martin Fuchs rend son bien pour un rien

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HippismeMartin Fuchs rend son bien pour un rien

Le Zurichois voulait garder le Grand Prix de Suisse et il a été épatant avec son jeune «Commissar Pezi», mais Harrie Smolders l’a battu d’une seconde.

Alban Poudret St-Gall
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Alban Poudret St-Gall
Le Suisse avec le sourire.

Le Suisse avec le sourire.

IMAGO/ZUMA Wire

Vendredi, l’équipe de Suisse avait réussi à conserver «sa» Coupe des Nations en gagnant pour la deuxième année consécutive à St-Gall, devant un public comblé. Ce dimanche, devant une foule encore plus conséquente - le triomphe collectif n’y était pas pour rien! -, Martin Fuchs espérait faire de même dans le Grand Prix Longines de Suisse, mais il a trouvé un cavalier néerlandais pour l’en priver.

Lors de la finale de la Coupe du monde de saut 2022 à Leipzig, Harrie Smolders tenait clairement la tête quand il avait fait une petite faute sur l’obstacle le plus anodin de l’ultime parcours, laissant la victoire à Martin Fuchs, déjà 2e derrière Steve Guerdat en 2019 et qui commençait à piaffer d’impatience. Ce dimanche à St-Gall, ce fut donc l’inverse, la victoire était cette fois-ci pour le Hollandais, le «Poulidor de l’équitation»!

No 5 mondial et fin styliste, Harrie Smolders n’a rien volé, il a fait des tours épatants d’harmonie avec l’étalon «Uricas vd Kattevennen», qui, lui, n’avait encore jamais gagné rien de tel. «Il a 11 ans, mais manquait encore d’expérience, il arrive seulement à son vrai niveau», souligne Smolders.

«Commissar Pezi» avait vu son premier Grand Prix sur 160 cm voici quinze jours à Hambourg et Martin Fuchs était donc très satisfait de sa 2e place. «D’habitude, j’enrage quand je suis 2e devant mon public, mais là pas!». Quant à «Orelie», la jeune 9 ans confiée par Tina Pol à Janika Sprunger, elle n’avait, elle, jamais disputé de GP de ce niveau. On les retrouvera dans l’équipe au CSIO de France, à La Baule, dès jeudi.

Steve Guerdat déçu, mais gagnant

Le Thurgovien Dominik Fuhrer, 12e, a finalement été privé de dessert (top 11), le Français Aurélien Leroy ayant justement été repêché après bien des discussions, son cheval n’ayant pas posé de sabot sur la latte de la rivière, mais un paturon. Steve Guerdat, 13e, était très déçu de ne pouvoir revenir, «Venard de Cerisy» n’ayant fait qu’effleurer l’ultime obstacle. Rageant, c’était sa première faute du week-end!

Steve Guerdat avait auparavant remporté la Coupe Suisse avec l’adorable petit étalon de 9 ans «Easy Star de Talma». Cette Coupe manquait à son incroyable palmarès, mais son père, Philippe, l’avait gagné deux fois dans les années 80. Martin Fuchs était 2e avec «Viper Z», à une demi-seconde, Bryan Balsiger 3e à une barre avec «Don Juan Z».

Enfin, Martin Fuchs avait remporté le Youngster Tour avec le 8 ans «Lorde do Belmonte» et Anthony Bourquard était 3e avec «Fontainebleau Manciais». N’en jetons plus, un sacré week-end pour les Helvètes chez eux.

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