Suisse – Les entreprises du SMI comptent de plus en plus de femmes à leur tête

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SuisseLes entreprises du SMI comptent de plus en plus de femmes à leur tête

La part des cadres féminins dans la direction des plus grandes entreprises suisses cotées en Bourse est passée en 2021 de 13% à 19%. Soit presque le minimum requis par la loi.

L’année dernière, 39% des cadres supérieurs nouvellement nommés au sein d’entreprises du SMI étaient des femmes.

L’année dernière, 39% des cadres supérieurs nouvellement nommés au sein d’entreprises du SMI étaient des femmes.

Photo d’illustration/Getty Images/iStockphoto

La part de femmes à des postes de direction dans les entreprises du SMI – les plus grandes entreprises cotées en Bourse – suisses a grimpé en 2021 de 13% à 19%, révèle lundi une étude. La part des cadres féminins a aussi augmenté l’an dernier dans les directions des entreprises de taille moyenne du marché suisse des actions (SMIM) pour atteindre 13,4%, selon l’analyse du cabinet de recrutement Russel Reynolds Associates.

L’année dernière, 39% des cadres supérieurs nouvellement nommés au sein d’entreprises du SMI étaient des femmes, note l’étude. La palme des directions du SMI comptant le plus de cadres féminins revient à Partners Group (38%), suivi de Zurich Insurance (36%) et Holcim (30%). Parmi les entreprises du SMIM, c’est le développeur de logiciels Temenos qui arrive en tête avec une part de femmes de 42% dans sa direction. Suivent SIG Combibloc (33%) et EMS-Chemie (25%).

Avec ces nouvelles nominations, la Suisse rattrape son retard en comparaison européenne et se place juste derrière l’Allemagne (19,1%), mais devant les Pays-Bas (18,5%), l’Espagne (16,6%) et l’Italie (14,4%). En tête de liste, on trouve la Norvège (30%), devant la Finlande (26,7%) et la Grande-Bretagne (25,8), où la proportion de femmes cadres dans les grandes entreprises dépasse déjà un quart.

Quasiment toutes les cadres dirigeantes sont étrangères

À noter que 92% des nouvelles cadres supérieures des firmes suisses sont originaires de l’étranger. Sur les 14 femmes nouvellement nommées dans des entreprises du SMI, une a la double nationalité suisse et américaine, six sont américaines, trois viennent de Grande-Bretagne, deux de France, une d’Allemagne et une d’Italie.

«Cette tendance positive devrait se poursuivre, étant donné que dans neuf ans, le seuil légal de représentation des sexes entrera en vigueur», explique l’auteur de l’étude, Michel Roserens, conseiller chez Russell Reynolds Associates, cité dans le communiqué. À partir de 2026 (pour les conseils d’administration) et 2031 (pour les directions), les entreprises suisses cotées en Bourse seront tenues d’indiquer dans le rapport de rémunération destiné aux actionnaires les raisons pour lesquelles le quota minimum de 20% de femmes dans leur direction n’a pas été respecté et de présenter des mesures d’amélioration.

(comm/egr)

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