Hockey sur glaceCes champions ont marqué le parcours victorieux de Genève-Servette
Couronné pour la première fois de son histoire, le club genevois a été porté par les performances exceptionnelles de plusieurs figures marquantes durant les play-off 2023.
- par
- Cyrill Pasche
Jan Cadieux (entraîneur)
Champion de Suisse dès sa première saison complète sur le banc des Aigles, après avoir remplacé Patrick Emond en cours de route durant l’exercice 2021-2022. Choix controversé à l’époque de sa nomination, éliminé en pré-playoff en 2021-22 mais maintenu dans ses fonctions, Cadieux a finalement donné raison à son directeur sportif, Marc Gautschi. Élu entraîneur de l’année par ses pairs, le fils du légendaire Paul-André Cadieux a brillamment guidé les Aigles jusqu’au premier titre national de leur histoire.
Robert Mayer (gardien)
Souvent pointé du doigt pour son instabilité, le gardien du GSHC a été parfait durant tous les play-off et a démontré qu’il avait la carrure pour remporter un championnat. Le portier des Aigles, sur un nuage depuis le mois de mars, a même inscrit son nom sur la liste des buteurs en play-off après avoir touché la cible en quarts contre Lugano.
Henrik Tömmernes (défenseur)
Le «Roi» Henrik Tömmernes quitte Genève-Servette par la grande porte après six saisons aux Vernets. Meilleur compteur de la finale (6 points en 7 matches), le Suédois a aussi été le joueur le plus sollicité. Si Sami Vatanen lui a volé la vedette lors de la «Finalissima» de jeudi en marquant le 1-0 et le 2-0, Tömmernes a tout de même été la plaque tournante du GSHC sur la route du titre national.
Simon Le Coultre (défenseur)
Sa saison aurait dû être terminée au mois de février après un accident sur la glace qui lui a valu l’ablation d’un rein. Le Vaudois des Aigles est revenu au jeu - et a marqué! - pour l’acte V des quarts de finale, alors que Genève-Servette et Lugano était encore accroché par Lugano (2-2 dans la série). Un tournant dans la saison des Aigles et un retour au jeu qui force le respect.
Tanner Richard (attaquant)
Le Canado-Suisse a porté le GSHC sur ses épaules lors des deux premiers tours (7 points en six matches durant les quarts contre Lugano), avant d’être un plus en retrait pendant la finale. Le joueur de centre a abattu un travail énorme, notamment en infériorité numérique, et a été le joueur de champ le plus constant sur l’ensemble des séries pour le titre. Il a été le deuxième compteur des play-off, derrière Toni Rajala (15 points), avec 14 points en 18 matches. Un véritable leader.
Teemu Hartikainen (attaquant)
Le robuste finlandais a été l’homme des buts importants en finale, inscrivant notamment celui qui a garanti le titre au GSHC à la 51e minute de la «Finalissima». Hartikainen, déjà champion du monde et olympique avec la Finlande, a remporté son premier titre en club. Le tout aux côtés de son grand ami, le Suédois Linus Omark.
Les deux inséparables ont d’ailleurs brandi le trophée ensemble jeudi après l’acte décisif. Pour sa première saison en Suisse, Hartikainen a assurément marqué les esprits. Quel joueur!
Marc-Antoine Pouliot (attaquant)
À presque 38 ans et pour sa douzième saison en Suisse, Marc-Antoine Pouliot a enfin mis la main sur le titre de champion. Le Canadien naturalisé suisse a marqué la finale de son empreinte en alignant deux doublés consécutifs lors des actes IV et V gagnés par Genève-Servette. Il a apporté beaucoup de profondeur, d’expérience et a fait la différence en tant que centre du quatrième bloc des Grenat.