FranceUne famille périt lors de son baptême de l’air en Isère
Une grand-maman et ses deux petits-enfants de 11 et 14 ans effectuaient leur premier vol. L’avion s’est écrasé peu après le décollage, tuant également le pilote et son amie.
Cinq personnes, dont trois membres d’une même famille, ont été tuées samedi après-midi dans l’accident d’un avion de tourisme près des Adrets dans le massif de Belledonne, a-t-on appris auprès des pompiers.
Le drame s’est déroulé à 16 h 50 au lieu-dit «Les Fournelles», peu après le décollage de l’appareil, un Jodel D140 Mousquetaire, avec à bord «une famille qui effectuait un baptême de l’air», depuis l’aérodrome du Versoud, à une quinzaine de kilomètres au nord-est de Grenoble, ont-ils précisé, confirmant une information de France-Bleu Isère.
Les enfants étaient cousins
Selon de nouvelles informations du «Dauphiné Libéré», contrairement à ce qui avait d’abord été annoncé, ce sont trois adultes et deux enfants qui ont péri. Le pilote de 66 ans volait avec une amie de 57 ans. Cette dernière avait proposé à une amie à elle, âgée de 63 ans, de les accompagner. Elle était venue accompagnée de deux de ses petits-enfants, un garçon de 11 ans et sa cousine de 14 ans.
L’épave du petit avion de tourisme, dont le tour devait durer une demi-heure, a été retrouvée «complètement carbonisée» comme les corps de ses occupants, ont ajouté les pompiers, alertés par des témoins de l’accident. Toutes les victimes venaient de Grenoble et des environs.
«Un important dispositif du SDIS 38, engageant l’hélicoptère Dragon 38, appuyé par le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) et la compagnie de gendarmerie de Meylan, a été déployé très rapidement sur place, pour éteindre l’incendie et se porter au secours des passagers», a indiqué la préfecture de l’Isère dans un communiqué. Une soixantaine de pompiers ont été déployés au total sur les lieux, selon ces derniers.
Le Parquet de Grenoble a confié l’enquête au groupement de gendarmerie de l’Isère, à la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA) et à la SRGTA (gendarmes français des transports aériens) de Paris afin de déterminer les causes de cet accident, a ajouté la préfecture.
«Nous allons garder le site, c’est notre premier objectif pour pouvoir permettre à la section de recherches des transports aériens de faire son travail dès dimanche», a précisé à l’AFP le lieutenant-colonel Fabrice Gaudelet, officier adjoint commandement au groupement de gendarmerie de l’Isère.
Une quarantaine de gendarmes ont été au total engagés dans l’opération de secours, selon la même source.