États-UnisL’assassin d’une jeune fille de 17 ans démasqué 32 ans après
Grâce une nouvelle fois aux progrès de l’analyse ADN, celui qui a violé, étranglé et battu à mort Michelle Koski a été identifié, mais il est décédé en 2016.
- par
- Michel Pralong
Le 25 août 1990, une femme promenant son chien découvre un cadavre dans les bois près d’un lac à la périphérie de Seattle, dans l’État de Washington. Il s’agit de celui de Michelle Koski, 17 ans. La jeune femme n’avait plus été vue depuis au moins cinq jours. Elle a été violée, étranglée et achevée avec un morceau de béton. De l’ADN est retrouvé sur place, mais il ne correspond à personne de connu dans les fichiers de police.
En 2005, un détective à la retraite rouvre le dossier avec un spécialiste des cold case (vieilles affaires non résolues). Mais il faudra attendre les progrès faits dans la comparaison de l’ADN avec des bases de données généalogiques pour mettre un visage sur le meurtrier.
Une spécialiste de l’ADN a mis un an à construire un profil généalogique qui l’a conduite à deux frères. Or l’un des deux, Robert Brooks, était déjà dans le système puisqu’il était sorti de prison 4 mois avant le meurtre. Il avait été incarcéré pour un délit mineur et vivait chez ses parents, à quelques pâtés de maison de la famille Koski. Il avait 22 ans au moment des faits
«Nous pensons que Michelle a rencontré quelqu’un qu’elle connaissait qui l’a amenée dans les bois pour qu’ils puissent boire, avait déclaré le détective Jim Scharf du bureau du shérif du comté de Snohomish en 2012, selon Fox13. La personne avait probablement l’intention d’avoir des relations sexuelles et elle ne le voulait pas. Elle a probablement essayé de fuir et il l’a renversée et étranglée».
Mais Robert Brooks est décédé en 2016, à 49 ans, de causes naturelles. Sa victime, Michelle Koski, avait eu 17 ans le 5 août 1990, quelques jours seulement avant son brutal assassinat. «Chaque fois qu’elle organisait une fête d’anniversaire, elle tombait malade tellement elle était excitée», a déclaré la mère de Michelle, Violent Simonson, il y a plus de 10 ans, en se souvenant de son enfant unique. Aujourd’hui, elle connaît la vérité. «Je pensais que j’emporterais ce mystère dans ma tombe», dit-elle, citée par le site Lawandcrime., Après plus de 20 ans, quelles sont les chances de découvrir la vérité?»