Suisse: Le président de l’UDC Marco Chiesa jette l’éponge

Publié

SuisseLe président de l’UDC Marco Chiesa jette l’éponge

Le conseiller aux États tessinois a annoncé qu’il ne se représenterait pas à la fin de son mandat en mars prochain. Mission accomplie, estime-t-il, après les excellents résultats des élections fédérales.

Christine Talos
par
Christine Talos
Marco Chiesa à l’automne dernier.

Marco Chiesa à l’automne dernier.

20min/Matthias Spicher

L’UDC va devoir se chercher un nouveau président ou une nouvelle présidente. En effet, son chef actuel, le conseiller aux États tessinois Marco Chiesa a annoncé qu’il ne se représentera pas à la fin de son mandat en mars prochain. «J’avais une mission, elle est accomplie», a-t-il indiqué jeudi dans les journaux de CH Media ainsi qu’au Corriere del Ticino

«L’objectif de mon mandat était de remporter les élections fédérales et de renforcer la politique et les valeurs de l’UDC», a-t-il souligné. Avec le succès que l’on connaît, puisque son parti a remporté 9 sièges supplémentaires au National en octobre dernier, obtenant ainsi le 3e meilleur résultat de son histoire.

Marco Chiesa ne va pas pour autant se retirer de la politique. Pour rappel, il a été réélu sénateur en octobre dernier. Il entend désormais se consacrer davantage à défendre son canton, le Tessin. Et il souhaite aussi passer davantage de temps avec sa famille. Quant au Conseil fédéral, il n’a pas cette ambition, contrairement à deux de ses prédécesseurs. «Ce n’est pas un objectif personnel pour moi», explique-t-il. 

Marco Chiesa préside l’UDC depuis trois ans et demi. Il avait succédé à Albert Rösti à l’été 2020. Mais il n’aura été que peu à la tête de son parti. Pour rappel, Ueli Maurer avait été aux commandes pendant 17 ans. Toni Brunner avait lui passé 8 ans à ce poste. 

La course au successeur a déjà commencé

L’UDC doit donc désormais chercher sa nouvelle perle rare d’ici à la prochaine assemblée des déléguées en mars prochain. Et des noms émergent déjà. À l’image du conseiller national schwytzois Marcel Dettling, 42 ans, un agriculteur qui a été directeur de campagne du parti. Le conseiller national zougois Thomas Aeschi, chef du groupe parlementaire aux Chambres, est également cité. Le conseiller national et entrepreneur lucernois Franz Grütter, qui connaît très bien l’importante question européenne, pourrait aussi être sur les rangs. Ou encore l’espoir de l’UDC, le conseiller national Manuel Strupler, ancien lutter et entrepreneur thurgovien. Et les femmes? Le nom de la conseillère nationale genevoise Céline Amaudruz, vice-présidente de l’UDC apparaît, tout comme celui de la conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher. 

Ton opinion

40 commentaires