Hockey sur glaceGE Servette n’arrive plus à gagner aux Vernets
Les Aigles, battus vendredi soir par Lugano (2-3), s’inclinent pour la 4e fois de suite à domicile. Mauvaise opération dans la course au top 6.
- par
- Simon Meier Genève
GE Servette, déjà battu mercredi en Champions League à Munich, a essuyé un nouveau revers, en championnat cette fois-ci, vendredi contre Lugano (2-3). Les Aigles, qui avaient fait des Vernets une forteresse imprenable en début de saison, y concèdent leur quatrième défaite consécutive. Les conséquences au classement sont fâcheuses et le retour de trêve internationale s’avère frustrant, en attendant le rendez-vous de samedi soir à Bienne.
Les Grenat ont pourtant réussi un premier tiers plein – le gardien Gauthier Descloux a comblé les rares brèches, devant Luca Fazzini (5e) ou Jesper Peltonen (18e). Appliqués, volontaires, peut-être un peu secoués par le brassage de triplettes offensives opéré par Jan Cadieux, les Aigles ont mis le danger sur le but adverse après 12 secondes et largement dominé. Mais il a fallu attendre la reprise de Josh Jooris, sur un service parfait de Valtteri Filppula en supériorité numérique, pour concrétiser le sentiment au tableau d’affichage (1-0 à la 12e).
La machine s’est grippée
Comme souvent cette saison, la machine, pas fiable dans la durée, s’est grippée à cause d’un caillou. Autrement dit, à cause de ce puck maladroitement sorti par Tim Berni, et donc synonyme de pénalité, alors qu’Arnaud Jacquemet était déjà sur le banc. À cinq contre trois, Lugano a mis neuf secondes pour égaliser (Luca Fazzini, 22e). À partir de là, les Tessinois ont pris leurs aises, subissant intelligemment, prêts à jaillir à l’occasion.
Elle s’est présentée à la 50e, lorsque Giovanni Morini a eu le temps de contourner la cage et glisser le puck entre les jambes de Descloux. À peine le temps d’encaisser le coup qu’un second s’abattait sur les casques genevois - le 1-3 de Calvin Thürkauf, meilleure gâchette de National League. Sakari Manninen, malheureux jusque-là, a pu réduire la marque et offrir un chaud final à une patinoire pleine. Chaud, mais vain.