Asie: Pyongyang annonce un nouvel essai de drone sous-marin d’attaque nucléaire

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La Corée du Nord a affirmé vendredi avoir procédé à un nouvel essai de drone sous-marin d’attaque nucléaire, en réponse à des exercices militaires de la Corée du Sud et des États-Unis.

La Corée du Nord avait annoncé le 23 mars un premier test de ce dispositif inédit, susceptible selon elle de «produire un tsunami radioactif de grande ampleur».

La Corée du Nord avait annoncé le 23 mars un premier test de ce dispositif inédit, susceptible selon elle de «produire un tsunami radioactif de grande ampleur».

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La Corée du Nord a affirmé samedi avoir procédé à un nouvel essai de drone sous-marin d’attaque nucléaire en réponse à des exercices militaires communs de la Corée du Sud et des Etats-Unis, une technologie dont la maîtrise par Pyongyang reste soumise à question.

Le test de ce «système d’arme stratégique sous-marine» s’est tenu du 4 au 7 avril, a précisé l’agence officielle KCNA. L’engin de type Haeil-2 a parcouru une «distance sous-marine simulée de 1000 km», a-t-elle ajouté. La Corée du Nord avait annoncé le 23 mars un premier test de ce dispositif inédit, susceptible selon elle de «produire un tsunami radioactif de grande ampleur».

L’arme a «explosé avec précision sous l’eau», a ajouté KCNA, affirmant que cet essai «prouve la fiabilité du système d’armement stratégique sous-marin et sa faculté d’attaque létale». Il s’agit du troisième test de ce dispositif revendiqué par la Corée du Nord, après celui du 23 mars et un autre annoncé le 28.

La Russie aurait également développé une arme similaire -- des torpilles Poséidon à capacité nucléaire -- mais la maîtrise de la technologie complexe requise pour ce type d’armes semble encore être hors de la portée de la Corée du Nord, selon des experts.

Toutefois, «même si le Nord a pu exagérer, dans une certaine mesure, le niveau de réussite (de ces tests), ils semblent montrer la confiance de Pyongyang dans cette technologie», tempère auprès de l’AFP Choi Gi-il, professeur d’études militaires à l’université de Sangji.

Les affirmations nord-coréennes ne doivent donc pas être «balayées au motif qu’elles seraient exagérées». Selon lui, il ne peut être exclu que Pyongyang ait bénéficié d’un transfert de technologie de la Russie pour ce système d’armement.

Haute activité nucléaire

Séoul et Washington ont de leur côté mené le 5 avril des manoeuvres aériennes conjointes, impliquant au moins un bombardier américain de modèle B-52H capable d’emporter des armes nucléaires, selon l’armée sud-coréenne. Du 13 au 23 mars, les deux alliés ont conduit leurs exercices communs les plus importants depuis cinq ans, baptisés «Freedom Shield».

Pyongyang considère ces manoeuvres comme des répétitions en vue d’une invasion de son territoire et multiplie les tests d’armements. Le régime a notamment affirmé avoir procédé au lancement d’un missile balistique intercontinental (ICBM) le 16 mars.

La Corée du Nord s’est déclarée l’an passé puissance nucléaire «irréversible» et, en mars, Kim Jong Un a ordonné à ses troupes d’intensifier leurs exercices en vue d’une «guerre réelle». Il a par ailleurs appelé à accélérer la production de matière fissile pour armes nucléaires, et à diversifier l’arsenal national.

Des images satellites prises il y a un mois ont montré un haut niveau d’activité dans le principal complexe nucléaire nord-coréen, à Yongbyon, selon l’organisation 38 North, basée aux Etats-Unis.

(AFP)

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