AutomobilismeLewis Hamilton veut grimper l’Everest
Le septuple champion du monde a évoqué la nouvelle équipe qui l’entoure. Avec son ancienne physio, la «Genevoise» Angela Cullen, il veut escalader le Toit du Monde!
Deux pour une
Le mois dernier, après six ans de collaboration fructueuse, Lewis Hamilton s’est séparé de sa physiothérapeute, Angela Cullen. Le départ de la résidente de Genève a été brutal, sans aucune explication des deux parties. À Miami, le pilote Mercedes s’est ouvert sur la nouvelle équipe qui l’aide à se préparer sur le plan physique et mental: «J’ai mis en place un système légèrement différent, explique-t-il. Le rôle d’Angela est réparti entre deux personnes. Mais le reste de l’équipe (qui s’occupe de ses réseaux sociaux et de ses relations avec les sponsors) est inchangée. J’ai encore parlé avec «Ange» la semaine dernière, on est en contact régulier. On comptera toujours dans la vie de l’un et de l’autre, prêts pour la prochaine aventure. On va peut-être grimper ensemble sur le Mont Everest, on en parle. Mais l’équipe qui est maintenant avec moi est fantastique: il y a Steve-O, qui était le mécanicien de ma boîte de vitesses, et il y a Kylie, qui m’aide pour mon entraînement physique. Et puis, j’ai aussi Santi, et Penni. Je vous le répète, un groupe fantastique pour m’aider.»
Hamilton va rester!
Interrogé sur sa volonté de prolonger sa carrière en F1, Lewis Hamilton a expliqué qu’il se sent encore en pleine forme: «Tout dépend de la manière de récupérer entre les Grands Prix, ajoute-t-il. Plus jeune, je n’y connaissais rien, je ne savais même pas ce que récupérer voulait dire, je me contentais de faire un peu de sport et de natation entre les courses. Aujourd’hui, je sais exactement comment récupérer le liquide perdu pendant un Grand Prix, comment me nourrir, comment soigner mon corps. Je peux continuer comme ça encore longtemps.»
Valtteri Bottas: «c’est le pire!»
L’an dernier, l’écurie Sauber a dû faire face à plusieurs petits problèmes d’équilibre sur sa monoplace 2022. Mais en fin de saison, l’équipe suisse avait tout de même marqué 55 points et réussi à se classer sixième du championnat des constructeurs, devant Aston Martin.
Cette année, ça démarre mal. L’écurie n’a pu marquer que six points jusqu’ici, pour glisser à la huitième place du classement. Ses voitures ont parfois été éliminées lors de la première phase des qualifications. Pour Valtteri Bottas, l’un de ses pilotes, la situation est la pire qui pouvait se produire: «Nous avons un problème général d’équilibre de la voiture, reconnaît-il. Si nous savions comment le résoudre, on gagnerait d’emblée trois dixièmes au tour. Mais ça n’est pas le cas. Tout ce qu’on peut faire, c’est travailler dur. La bonne nouvelle, c’est que les chronos sont très serrés, et que nous ne sommes pas très loin de nos adversaires directs. La tenue de route de la voiture n’est pas trop mal, mais on manque de performance pure…»
Brad Pitt ne pilotera pas!
La rumeur semblait folle: en préparation du film sur la Formule 1 que produit Lewis Hamilton, il se racontait que Brad Pitt, son acteur principal (jouant le rôle d’un ancien pilote sur le retour) allait conduire une vraie F1 actuelle pendant une séance d’essais libres du Grand Prix d’Angleterre, histoire d’accumuler des images spectaculaires.
À Miami, en visite au circuit, l’acteur de «Ocean 11» et de «Fight Club» (entre autres) a démenti ces rumeurs, tout comme celles qui le voyaient monter une onzième écurie l’an prochain – rumeur qui l’a fait bien rire. «Je ne sais pas exactement quand le tournage du film va commencer, ajoutait Lewis Hamilton, je ne connais pas tous les détails. Je m’assure juste que le script soit exempt d’erreurs.» Le pilote britannique compte parmi les producteurs du film, mais aussi comme son conseiller technique, afin de s’assurer de la crédibilité du scénario.