Football: Après le fiasco madrilène, comment City va-t-il relever la tête?

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FootballAprès le fiasco madrilène, comment City va-t-il relever la tête?

Après leur grosse désillusion en Ligue des champions, mercredi à Madrid, Pep Guardiola et Manchester City affrontent Newcastle où la défaite est interdite.

Après avoir pris un gros coup sur la tête, mercredi à Madrid, Pep Guardiola et son équipe affrontent Newcastle ce dimanche.

Après avoir pris un gros coup sur la tête, mercredi à Madrid, Pep Guardiola et son équipe affrontent Newcastle ce dimanche.

AFP

Aussi cruelle qu’ait été la désillusion en Ligue des champions, à Madrid, mercredi, Manchester City doit vite la digérer, avant de recevoir Newcastle, dimanche (17 h 30), dans une Premier League où il possède le même nombre de points que Liverpool. «On n’a pas parlé. Aucun mot ne peut nous aider face à ce que nous ressentons tous».

Vendredi, moins de 48 heures après l’incroyable effondrement de son équipe qui avait remporté le match aller 4-3 et menait 1-0 face au Real, en demi-finale de C1, pour finir par perdre 3-1 en prolongation et être éliminée, Pep Guardiola n’a pas minimisé l’état de choc dans lequel son équipe se trouve.

«Comment est-ce qu’on pourrait l’oublier? On jouera contre Newcastle en y pensant, c’est certain.»

Pep Guardiola, entraîneur de Manchester City

«C’est juste une question de temps, de dormir aussi bien que possible et de penser à l’objectif suivant», a-t-il ajouté en conférence de presse avant la rencontre de la 36e journée face aux Magpies. Car, du temps pour ravaler son énorme déception, City n’en a précisément pas.

Samedi soir, Liverpool, qualifié lui pour la finale de la Ligue des champions, après avoir écarté Villarreal (2-0, 3-2), est repassé devant malgré son match nul contre Tottenham (1-1), 5e et en lice pour un ticket en C1 la saison prochaine. Un partage des points qui ne fait toutefois pas les affaires des Reds alors qu’il reste seulement trois rencontres à disputer après celles du week-end en cours. City aura ainsi tout intérêt à creuser l’écart face à la troupe de Fabian Schär.

Guardiola ne s’attend pas à ce que ses joueurs oublient Madrid. «Comment est-ce qu’on pourrait l’oublier? On jouera contre Newcastle en y pensant, c’est certain», a-t-il admis.

«Ce qu’on a vécu à Madrid nous servira à l’avenir en tant qu’équipe. Les gens ne se rendent pas compte, mais je vous le dis, c’est bon pour nous.»

Pep Guardiola, entraîneur de Manchester City

Mais «ce qu’on a vécu à Madrid nous servira à l’avenir en tant que club, en tant qu’équipe. Les gens ne se rendent pas compte, mais je vous le dis, c’est bon pour nous», est-il même allé jusqu’à avancer.

Comment City, toujours en quête d’un sacre en C1, avait-il digéré ses échecs passés en Europe? Si le titre était soit déjà acquis ou presque (2017-2018, 2020-2021), soit déjà perdu (2019-2020), le précédent de la saison 2018-2019 a de quoi rassurer les supporters.

Manchester City avait alors deux points de retard sur Liverpool, mais devait disputer un match de plus, quand il avait été sorti en quart par Tottenham (0-1, 4-3), après un match retour incroyable où un but décisif lui avait été refusé dans le temps additionnel par la VAR pour un hors-jeu dans la construction de l’action.

Ironie du calendrier, City avait retrouvé les Spurs en championnat trois jours plus tard pour les battre à nouveau (1-0) et boucler la saison avec cinq victoires de suite. Une série qui leur avait permis de devancer les Reds, qui avaient aussi fait le plein de leur côté, d’un petit point au final.

«C’est probablement l’un des moments, depuis que je suis entraîneur, où je suis le plus fier d’être dans ce club, jusqu’au dernier jour, on donnera tout ensemble»

Pep Guardiola, entraîneur de Manchester City

La gestion des retrouvailles avec les joueurs sera donc vitale. «Samedi, ce sera la première fois qu’on sera ensemble», a rappelé le Catalan. «On va parler de qui nous sommes en tant qu’équipe, de ce que nous avons fait sur cette demi-finale, d’à quel point nous avons été bons, pas que sur ces deux matches mais sur toute la saison et essayer de l’être encore sur les dernières semaines», a-t-il glissé.

«C’est probablement l’un des moments, depuis que je suis entraîneur, où je suis le plus fier d’être dans ce club, jusqu’au dernier jour, on donnera tout ensemble», a-t-il promis.

(AFP)

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