Brésil: Le bilan de la fusillade dans deux écoles monte à quatre morts

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BrésilLe bilan de la fusillade dans deux écoles monte à quatre morts

Un jeune homme a ouvert le feu dans deux écoles vendredi dans l’État brésilien d’Espirito Santo, faisant quatre morts dont une fille de 12 ans.

La fusillade s’est produite à Aracruz, une ville de 100’000 habitants, à environ 600 kilomètres au nord-est de Rio de Janeiro.

La fusillade s’est produite à Aracruz, une ville de 100’000 habitants, à environ 600 kilomètres au nord-est de Rio de Janeiro.

AFP

Le bilan de la fusillade survenue vendredi dans deux écoles de l’État d’Espirito Santo, dans le sud-est du Brésil, s’est alourdi à quatre morts après le décès d’une professeure, ont annoncé samedi les autorités. Le précédent bilan faisait état de trois morts, dont une fille de 12 ans. Onze personnes avaient également été blessées, dont trois professeurs et un étudiant qui se trouvaient alors dans un état grave.

«Malheureusement, la tragédie d’Aracruz n’est pas encore terminée. Avec une grande douleur, nous confirmons le décès d’une victime supplémentaire, la professeure Flavia Amboss Merçon», a tweeté samedi Renato Casagrande, gouverneur de l’État d’Espirito Santo, sans donner de précision concernant les blessés.

La fusillade s’est produite à Aracruz, une ville de 100’000 habitants, à environ 600 kilomètres au nord-est de Rio de Janeiro. Le visage couvert et une croix gammée sur ses vêtements de camouflage, l’assaillant s’est introduit dans l’école Primo Bitti, une école primaire et secondaire publique qu’il avait quittée en juin, selon les enquêteurs.

Deux armes

Après avoir franchi le portail situé à l’arrière de l’établissement, il s’est rendu dans la salle des professeurs et a ouvert le feu sur plusieurs enseignants, tuant deux personnes et en blessant neuf autres, avaient indiqué vendredi les autorités. Il s’est ensuite rendu, non loin de là, au Centre d’éducation Praia de Coqueiral, une école privée où la jeune fille a été tuée.

«Ma fille a toujours été lumière et amour. J’ai perdu ma fille à cause de la haine», a confié Thais Sagrillo, mère de l’écolière tuée, sur la chaîne Globonews. Les deux armes utilisées par le tireur appartenaient à son père, un policier, et l’une d’elles était l’arme de service de ce dernier, ont précisé les autorités, qui enquêtent pour savoir si le jeune homme avait des liens avec un ou des groupes extrémistes.

Il a été arrêté chez lui quelques heures après les faits et, avec la coopération de ses parents, il s’est rendu sans résistance. Le jeune homme, qui devrait être inculpé d’homicides et de tentative d’homicides, a été transféré dans un centre de détention pour adolescents, selon la police.

(AFP)

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