Cambriolages à répétition dans le Jura: les coupables présumés arrêtés

Plusieurs interpellations ont été effectuées en Ajoie à la suite d’une série de cambriolages visant depuis plusieurs jours des commerces jurassiens, à Delémont comme à Porrentruy. La nuit dernière, quatre cambriolages ont été commis dans la capitale ajoulote: au magasin «Clochard», à la pharmacie «Benu», au fast-food R-Tacos et au restaurant de la «Cigogne». La police a été alertée, ce qui a permis le déploiement d’un dispositif apte à retrouver les auteurs.

Le procureur général Nicolas Theurillat indique aujourd’hui que les malfaiteurs étaient trois, tous d’origine maghrébine. Ils ont été interpellés par la brigade canine alors qu’ils se cachaient dans un buisson, aux alentours de la vieille ville.

Deux des trois prévenus ont été déférés devant le Tribunal des mineurs. Le troisième, majeur, a été conduit devant le Ministère public pour sa mise en détention. «À ce stade de la procédure, aucune information ne permet de déterminer l’ampleur du butin», précise le procureur.

En début de semaine, plusieurs fric-frac ont été commis à Delémont au préjudice de commerçants de l’avenue de la Gare. «L’enquête devra déterminer si les trois personnes interpellées peuvent être mises en cause pour ces faits», indiquent les autorités judiciaires, en précisant que «des analyses de traces devront être effectuées».

La police a aussi été appelée à intervenir à Bure, en raison du comportement violent de deux demandeurs d’asile admis au Centre pour requérants. L’enquête a permis d’établir qu’ils se sont comportés de manière désobligeante, notamment à Porrentruy, en générant des désagréments à l’intégrité sexuelle: une première personne, puis une deuxième ont été importunées dans le bus qui les ramenait au Centre: l’une a été touchée aux fesses, l’autre à la cuisse.

Arrivés à Bure, ces requérants alcoolisés s’en sont pris physiquement aux agents de sécurité, ce qui a nécessité l’intervention de la police. Ces perturbateurs ont été maintenus en détention jusqu’à ce jour. Ils se sont vu notifier des ordonnances pénales avant leur renvoi pour un centre hors du canton du Jura.