Tennis - Stefanos Tsitsipas démolit Jannik Sinner

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TennisStefanos Tsitsipas démolit Jannik Sinner

Le Grec a délivré une grande performance jeudi, en quart de finale de l’Open d’Australie, pour venir à bout du jeune Italien de 20 ans.

Jérémy Santallo
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Jérémy Santallo
Stefanos Tsitsipas (à gauche) avec Jannik Sinner au filet.

Stefanos Tsitsipas (à gauche) avec Jannik Sinner au filet.

Getty Images

Stefanos Tsitsipas, dont l’intersaison a été fortement perturbée par une opération au coude, se plaît vraiment à Melbourne. Le Grec de 23 ans s’est qualifié jeudi pour la troisième fois pour les demi-finales de l’Open d’Australie – après 2019 et 2021. C’est sa cinquième accession au dernier carré d’un Grand Chelem si l’on compte les deux dernières éditions de Roland-Garros.

Fortement testé au tour précédent – victoire en 5 sets contre Taylor Fritz –, le No 4 mondial a remis les pendules à l’heure lors de son quart de finale face à Jannik Sinner (10e), 6-3 6-4 6-2. Le prodige italien de 20 ans, qui avait l’opportunité de devenir le plus jeune demi-finaliste en Grand Chelem depuis un certain Novak Djokovic (2007), n’a jamais su se montrer à la hauteur de l’événement et des attentes que son potentiel suscite.

Conditions indoor

En feu côté coup droit dès les premiers échanges, Stefanos Tsitsipas a fait le break d’entrée et livré un 1er set d’une propreté extrême. Et après avoir réalisé un nouveau break qu’il s’est procuré grâce à un revers masqué jusqu’au dernier moment en plein sur la ligne au début de la deuxième manche, le natif d’Athènes s’est parfaitement accommodé des conditions indoor – le toit de la Rod Laver Arena a été fermé à cause de la pluie.

Trop solide au service (81% de premières passées dans le 2e set), le finaliste du dernier Roland-Garros, qui n’a fait face à aucune balle de break et a converti les quatre qu’il s’est procurées, a porté le coup de grâce au début de la 3e manche, sur un passing de revers monstrueux. Stefanos Tsitsipas sera assurément un sacré client pour le Russe Daniil Medvedev (2e), vendredi.

«Mon humilité m’a aidée. Je savais que j’allais affronter un très bon joueur. Je me suis concentré sur mes meilleurs coups et cela a mieux payé que je l’espérais. Avec le toit, les conditions étaient légèrement plus rapides, la balle rebondissait moins. J’ai essayé de m’y adapter et cela a marché, a réagi le Grec, à chaud sur le court. Mon docteur Frank, qui m’écrit après chaque match, ne me voyait pas jouer ici. Je lui ai donné tort!»

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