Tennis - La pluie interrompt un match… sur court couvert

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TennisLa pluie interrompt un match… sur court couvert

Si le mauvais temps a joué les trouble-fêtes mercredi à New York, la pluie a carrément interrompu une rencontre sur le court Louis Armstrong. Le hic, c’est que ce dernier dispose d’un toit.

Machines, linges, tous les moyens ont été mis en œuvre pour sécher le court Louis Armstrong.

Machines, linges, tous les moyens ont été mis en œuvre pour sécher le court Louis Armstrong.

AFP

Scène surréaliste à Flushing Meadows: une pluie balayant le court Louis Armstrong, pourtant bien couvert, a provoqué l’interruption de la rencontre du 2e tour de l’US Open entre le Sud-Africain Kevin Anderson et l’Argentin Diego Schwartzman, mercredi soir.

Ce dernier venait de remporter le premier set 7-6 (7/4) et était mené 30-15 dans le premier jeu du deuxième quand la Fédération américaine de tennis (USTA), organisatrice du tournoi du Grand Chelem, a décidé d’interrompre le match alors que le court devenait trop glissant, après deux premières courtes interruptions.

Les images étaient assez spectaculaires dans la salle comme en dehors, avec des vagues de pluie ayant trouvé leur origine dans une tornade à moins de 20 km du site, vestige de l’ouragan meurtrier Ida, qui a fait plusieurs morts et provoqué d’importantes destructions sur les côtes de la Louisiane dimanche dernier.

Les averses, qui avaient été plutôt clémentes en journée à New York, ont pris un tour plus torrentiel en soirée, et sont passées à travers les coins du toit rétractable de la salle, qui avait été mis en place en 2018 pour précisément permettre aux matches de se jouer en dépit de la pluie.

Messages d’alertes

Au cours des deux premières interruptions, des personnels du tournoi sont parvenus à faire sécher le court avec des machines prévues à cet effet, quand d’autres l’essuyaient avec des serviettes. Mais la surface a fini par être gorgée d’eau, l’enceinte finissant par être inondée et se transformer en piscine.

Afin d’appeler chacun à une grande prudence, les autorités locales ont enchaîné une série de messages d’alertes sur les smartphones.

Pendant ce temps, quand la plupart quittaient péniblement les lieux, tanguant sous le vent et la pluie, d’irréductibles spectateurs sont restés dans le Louis Armstrong, trempés et espérant une reprise du match, qui s’est finalement conclu sur le Arthur Ashe, l’autre court réellement couvert du Centre national Billie Jean King.

Et pendant que Schwartzman finissait par s’imposer 7-6 (7/4), 6-3, 6-4, l’état d’urgence a été décrété à New York, certaines routes s’avérant impraticables et les métros étant mis à l’arrêt sur de nombreuses lignes.

L’USTA a néanmoins pu affréter une navette pour certains journalistes, afin qu’ils puissent regagner sous escorte policière Manhattan depuis le Queens, où se situe Flushing Meadows.

D’autres personnes employées le temps de l’US Open ne savaient en revanche pas comment faire pour regagner leur domicile, tant que l’autorisation de repartir avec leur véhicule ne leur était pas donnée.

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