TélévisionCyril Hanouna: les Victoires de la musique sont «une m*rde sans nom»
À l’antenne mardi soir, l’animateur a appelé à boycotter la cérémonie et a dénoncé une «supercherie»
- par
- L. F.
Le 11 février, Laury Thilleman et Olivier Mine animeront la 37e édition des Victoires de la musique sur France 2. Une cérémonie que ne compte pas regarder Cyril Hanouna. À l’antenne de «Touche pas à mon poste!» mardi soir, le présentateur a en effet appelé les téléspectateurs à «boycotter» la soirée dans un coup de gueule qui a surpris ses chroniqueurs.
Si OrelSan et Clara Luciani sont en tête des nominations, il y a, selon Cyril Hanouna, de grands absents, c’est pourquoi l’animateur a dénoncé une «supercherie». «Malheureusement, je vais devoir boycotter cette soirée, qui est une m*rde sans nom, a-t-il lâché. On va dire la vérité. Absent de la liste, le plus grand vendeur de disques: Grand Corps Malade, absent des Victoires de la musique. S'il n’y a pas de la magouille!»
Cooptation entre grandes maisons de disques
Le présentateur de C8 ajouté qu’il manquait également Gims, Jul ou Ninho. «Je demande à tout le monde de boycotter cette m*rde sans nom, c’est une supercherie, c’est une énorme mascarade. C’est honteux», a-t-il répété.
«Il paraît qu’il y a une énorme magouille autour des Victoires de la musique», a poursuivi l’animateur pour qui la cérémonie ne coopérerait pas avec les labels indépendants, excluant ainsi des artistes comme Grand Corps Malade. L’accusation a alors été appuyée par Gilles Verdez: «C’est une cooptation entre grandes maisons de disques. Ils ne veulent pas des rappeurs parce que ces maisons-là ne détiennent pas des rappeurs. Je n’ai pas votre puissance, mais moi aussi je boycotterai.»
Il y a un an, Camélia Jordana dénonçait dans les colonnes de «Libération»: «Les labels font des deals entre eux: je vote pour ton artiste, tu votes pour mon artiste…»
Par ailleurs, «Télérama» rappelle que, depuis 2020, les Victoires de la musique ont resserré leur sélection sur les artistes de variété et relégué les musiques du monde et le jazz dans des événements à part, comme pour la musique classique. «Dans un même élan — pourtant contradictoire — l’association a également fait le choix de supprimer les notions de style musical dans les catégories de la cérémonie principale et décidé de récompenser un album, un ou une artiste, tous genres confondus», écrit le magazine.