Un chien en tue un autre, son maître nie les faits

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VaudUn chien en tue un autre, son maître nie les faits

Jugé à Nyon, le propriétaire d’un chien à l’origine d’une agression mortelle assure qu’il n’était pas présent sur les lieux de l’incident.

J.Z
par
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Le Rhodesian Ridgeback n’a laissé aucune chance à sa victime.

Le Rhodesian Ridgeback n’a laissé aucune chance à sa victime.

Getty Images/iStockphoto – Photo d’illustration

Le maître de la victime déplore la perte de «celui qui était plus qu’un compagnon». Les faits remontent à juin 2019.

Comme le rapporte «La Côte», ce Genevois promenait son Spitz nain, dans un parc de Divonne-les-Bains (F) lorsqu’un autre chien – de race Rhodesian Ridgeback – s’est jeté sur le petit animal. Avec le maître de l’agresseur, il a tenté de séparer les deux canidés, mais sans succès, le Genevois écopant même de quelques blessures aux mains.

Opéré à Lausanne, le Spitz nain n’a malheureusement pas survécu à ses blessures. Entendu à Nyon, son maître a confié ne pas pouvoir oublier «cet horrible moment» où il a entendu «le bruit de la colonne vertébrale» de son chien se casser. Selon «La Côte», il réclame 1 franc d’indemnité symbolique et le remboursement de ses frais de justice.

Le Spitz nain a succombé suite à son agression.

Le Spitz nain a succombé suite à son agression.

Getty Images/iStockphoto – Photo d’illustration

Le maître du Rhodesian Ridgeback, identifié à l’aide d’un détective privé, assure pour sa part qu’il y a erreur sur la personne: ni lui ni son chien ne se trouvaient dans ce parc au moment des faits. Il appuie son propos avec une preuve de paiement par carte bancaire dans un fast-food genevois.

Le procureur a requis une peine pécuniaire de 30 jours-amende à 60 francs avec sursis pendant deux ans, assortie d’une amende de 300 francs. Il reste toutefois à définir si le droit suisse peut s’appliquer, relate «La Côte», l’agression étant survenue sur le territoire français mais impliquant deux personnes qui résident en Suisse.

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