ValaisDes habitants d’Aproz souffrent de mystérieux maux de tête
Plusieurs voisins du village sont impactés par des nuisances sonores depuis plusieurs années, rapporte «Le Matin Dimanche» qui est allé à leur rencontre.
![En janvier 2021, huit habitants d’Aproz (VS) ont cosigné une pétition affirmant qu’ils sont «impactés par des nuisances sonores qui ressemblent à des bourdonnements». En janvier 2021, huit habitants d’Aproz (VS) ont cosigné une pétition affirmant qu’ils sont «impactés par des nuisances sonores qui ressemblent à des bourdonnements».](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/01/2bab9b6e-396c-4334-9408-dc9e7c3a0a62.jpeg?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C2048%2C1365&fp-x=0.5&fp-y=0.5003663003663004&s=53f81b8383a4124a8b34dc2f4af50340)
En janvier 2021, huit habitants d’Aproz (VS) ont cosigné une pétition affirmant qu’ils sont «impactés par des nuisances sonores qui ressemblent à des bourdonnements».
Getty Images/iStockphotoPlusieurs habitants d’Aproz, sur la commune de Sion, disent souffrir de bourdonnements d’oreille et de maux de tête depuis plusieurs années. «Le Matin Dimanche» cite l’exemple de Jean-Michel Baeriswyl, qui a vécu là pendant vingt ans sans aucun problème. Mais ces derniers mois, le soir, il prend sa voiture pour aller dormir dans la nature pour fuir les vibrations. En janvier 2021, huit de ses voisins ont cosigné une pétition affirmant qu’ils sont «impactés par des nuisances sonores qui ressemblent à des bourdonnements».
Une ancienne habitante du quartier raconte qu’après avoir déménagé les mystérieux symptômes ont disparu. La journaliste du dominical a d’ailleurs été témoin de ces phénomènes un soir à 22 h. «La fenêtre gronde d’une étrange vibration», écrit-elle.
Pas encadrées pas la loi
Jean-Michel Baeriswyl a mandaté des spécialistes des nuisances sonores et d’autres spécialistes de l’électricité, alerté le Service de l’environnement de l’État du Valais (SEN) et la Commune de Sion. Et ce depuis 2019. Des nuisances sonores sont mesurées mais restent inexpliquées. Par ailleurs, celles-ci étant en deçà des normes, elles ne sont pas encadrées par la loi.
Si l’existence de ces bruits faibles provoqués par des ventilateurs, pompes chaleurs ou transformateurs électriques et la gêne qu’ils peuvent occasionner sont reconnues par le Groupement des responsables cantonaux de la protection contre le bruit, les démarches pour en identifier la source se soldent souvent par des échecs, conclut «Le Matin Dimanche».