Coronavirus«Les tensions vont durer encore un moment»
Suivez en direct la conférence de presse du Conseil fédéral.
- par
- François Treuthardt ,
- Gilles Martin
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Dans l'intérêt des cantons
«Les cantons ont un grand intérêt à ce que les choses se passent vite et bien», dit Berset. Il est maintenant de leur devoir d'appliquer correctement les règlements d'entrée. Après tout, les cantons ont aussi un intérêt dans le tourisme.
Les frontières restent ouvertes
«Nous effectuons des contrôles axés sur les risques», déclare Christian Bock, directeur de l'administration fédérale des douanes. Toutefois, il n'y aura pas de contrôles systématiques et tous les postes frontières «resteront ouverts».
Reconnaissance d'autres vaccins possible
Qu'en est-il des vaccins russes et chinois qui ne figurent pas sur la liste de l'Organisation mondiale de la santé? De plus en plus de pays tiers ont convenu d'une reconnaissance mutuelle des vaccins avec l'UE. «La Suisse pourrait faire de même», estime le ministre de la Santé.
«Les tensions vont durer encore un moment»
«La pire crise, sur le plan sanitaire, que le Suisse ait traversée depuis la Seconde guerre mondiale, depuis au moins 100 ans», répète Alain Berset. «Les tensions, notamment à propos de la gratuité ou non des tests, vont durer encore un moment.»
Le vaccin Janssen entre dans la danse
La Confédération va élargir sa palette de vaccins. «Nous sommes en train de nous procurer le vaccin Janssen auprès de Johnson & Johnson», indique Alain Berset. Ce vaccin a pour particularité de ne pas être à ARN messager, mais un vaccin à vecteur viral, comme celui d'AstraZeneca-Oxford.
Shopping à l'étranger
«Toute la Suisse est traitée de la même manière lorsqu'on fait des achats à l'étranger», déclare Christian Bock, directeur de l'Administration fédérale des douanes. L'endroit où vous habitez en Suisse n'a aucune importance pour l'entrée dans le pays.
Exceptions pour l'entrée
Alain Berset précise qu'il existe des exceptions pour les personnes qui entrent dans le pays à partir de zones proches de la frontière. «La distance de la Suisse en kilomètres n'est pas prise comme base, mais des régions entières ont été définies pour les exceptions.» Selon le conseiller fédéral, toutes les régions frontalières ont un taux de vaccination supérieur à celui de la Suisse. Cela a également joué un rôle dans la décision.
Ne pas répercuter le coût des tests sur le grand public
«Nous avons examiné de près la décision de faire payer les tests», précise Alain Berset. Il n'est pas acceptable que le grand public doive supporter les coûts de ces tests. «Je ne me souviens pas des chiffres exacts, mais c'était plusieurs centaines de millions de francs.»
«Les universités ont appris à gérer le virus»
«J'ai déjà dit aux cantons au début du mois de juillet que les tests pouvaient être effectués dans les écoles», déclare Alain Berset. «À l'époque, les réactions étaient négatives. Aujourd'hui, les universités et les collèges ont appris à gérer le virus.»
La question qui sort du thème
Un journaliste est sorti du thème du Covid pour questionner le ministre de la santé sur sa potentielle relation avec une femme qui aurait voulu le faire chanter. «Je me suis déjà exprimé à ce sujet l'année dernière et je n'ai rien à ajouter», a répondu Alain Berset.
«Nous sommes transparents»
Le Conseil fédéral s'est prononcé en faveur des tests payants et a toujours fait preuve de transparence à ce sujet, affirme Alain Berset. Le 1er octobre (jour où les tests sont supposés devenir payants) approchant à grands pas, une nouvelle discussion est en cours.
Les tests sont chers, la vaccination ne l'est pas
«Ce n'est plus au grand public de payer les tests de ceux qui ont été revaccinés», dit Alain Berset. «Les tests sont chers, la vaccination ne l'est pas», dit le ministre de la Santé. «Nous ne pourrons pas sortir de la crise avec les tests!»
Premier vaccin: qui paie le test?
Les personnes qui n'ont été vaccinées qu'une seule fois devront-elles payer elles-mêmes les tests à partir du 1er octobre? Cela n'est pas encore clair, dit Alain Berset. Le Conseil fédéral observera attentivement la phase de transition et procédera éventuellement à des modifications.
Mesures nécessaires
"Les nouvelles règles ne sont pas une panacée", reprend Alain Berset. "Mais de nouvelles mesures sont nécessaires pour éviter que le système de santé ne soit surchargé." Et d'appeler à nouveau les indécis à se faire vacciner.
Pas de contrôles complets
Selon Alain Berset, le Danemark, la Belgique et le Royaume-Uni ont également adopté des règles d'entrée similaires à celles de la Suisse. "Si nous l'avions fait dès l'été, la situation aurait pu être meilleure. Nous en avons tiré des leçons. Toutefois, il n'y aura pas de contrôles généralisés", précise le conseiller fédéral.
Les tests dans les écoles restent gratuits
Alain Berset aborde le thème des tests gratuits. Tous les tests que les écoles effectuent régulièrement continueront à être financés par le gouvernement fédéral. Le Conseil fédéral s'en tient toutefois à rendre les tests payants à partir d'octobre - avec des exceptions. «Les tests ne nous aident pas à sortir de la crise, les vaccins le font», déclare le ministre de la Santé. Il se félicite également que «53% de la population soit entièrement vaccinée».
Ajustements possibles
Dans quelques semaines, le Conseil fédéral évaluera les expériences faites avec la mise en œuvre des nouvelles règles d’entrée et fera des ajustements si nécessaire.
Les compagnies devront contrôler
Les compagnies aériennes et les entreprises de transport par autobus devront vérifier si les personnes entrant dans le pays ont un formulaire ainsi qu’un certificat COVID ou le résultat d’un test. Quel que soit le moyen de transport utilisé, ces contrôles basés sur les risques seront réalisés par l’Administration fédérale des douanes et les unités de police compétentes sur le plan local.
Contrôles en fonction des risques
Chaque jour, plus de deux millions de personnes et un million de véhicules franchissent la frontière suisse. Des contrôles basés sur les risques doivent favoriser le respect des nouvelles règles. Les personnes qui ne sont pas en mesure de présenter le résultat d’un test à leur arrivée devront se faire tester immédiatement après.
Les cantons sont tenus d’effectuer des contrôles aléatoires pour vérifier si les personnes non vaccinées ou non guéries se sont effectivement soumises à un deuxième test. Qui enfreindra ces règles encourra une amende d’ordre de 200 francs en cas d’entrée sans certificat de test et de 100 francs en cas de formulaire non rempli.
Pas de test pour les moins de 16 ans
Le Conseil fédéral tient ainsi compte des échanges économiques, sociaux et culturels étroits qui caractérisent les régions frontalières. Les jeunes de moins de 16 ans sont dispensés de l’obligation de présenter un test.
Pas d’obligation de test et de formulaire pour les frontaliers
Il y aura des exceptions, précise Alain Berset. Les personnes qui traversent la Suisse sans faire de halte, celles qui, dans le cadre de leur activité professionnelle, transportent des voyageurs ou des biens en traversant la frontière, ainsi que les travailleurs frontaliers et les personnes en provenance de zones frontalières sont exemptés de l’obligation de présenter un test et un formulaire d’entrée.
Formulaire obligatoire pour toute personne entrant en Suisse
«Toutes les personnes entrant en Suisse – vaccinées, guéries ou testées négatives – devront par ailleurs remplir le formulaire d’entrée», ajoute le ministre de la Santé, Alain Berset. «Cela permettra aux cantons d’effectuer des contrôles aléatoires pour vérifier si les personnes non vaccinées ou non guéries ont effectué un nouveau test de quatre à sept jours après leur arrivée.»
Test obligatoire à l’entrée pour les personnes non vaccinées ou non guéries
Des ce lundi, le 20 septembre, toutes les personnes non vaccinées ou non guéries devront présenter un test négatif (antigénique ou PCR) à leur entrée en Suisse, quels que soient leur provenance et le moyen de transport utilisé. Après quatre à sept jours en Suisse, elles devront effectuer à leurs frais un deuxième test dont le résultat devra être transmis aux autorités cantonales compétentes. Les personnes vaccinées ou guéries disposant d’un certificat COVID ou d’une autre preuve valable de vaccination ou de guérison ne seront pas tenues de se faire dépister.