Football: Constantin: «En guise de contrat, Fabio m’a signé une feuille blanche»

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FootballConstantin: «En guise de contrat, Fabio m’a signé une feuille blanche»

Le patron du FC Sion revient sur sa rencontre avec son nouveau coach et la nature de leurs discussions. Il en profite pour lancer une pique acérée à son ancien entraîneur…  

Nicolas Jacquier
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Nicolas Jacquier
Christian Constantin n’avait encore jamais travaillé avec Fabio Celestini, lequel retrouve un banc exactement une année après avoir été démis de ses fonctions à Lucerne.

Christian Constantin n’avait encore jamais travaillé avec Fabio Celestini, lequel retrouve un banc exactement une année après avoir été démis de ses fonctions à Lucerne.

Pascal Muller/freshfocus

Le FC Sion a sans doute battu un record du monde au moment d’officialiser lundi l’arrivée de Fabio Celestini sur son banc. Il l’a fait par le biais d’un communiqué minimaliste réduit à sa plus stricte expression, n’excédant pas six lignes et quatre phrases.

Tout est dans la sobriété maîtrisée. Ce qui surprend, c’est qu’il n’est nullement fait référence à Paolo Tramezzani, dont le nom n’apparaît à aucun moment. Un choix délibéré, assumé par Christian Constantin lui-même. «Puisque Paolo a cru bon de m’ignorer après notre naufrage contre Saint-Gall, préférant s’envoler aux Maldives au lieu de s’excuser, j’ai décidé à mon tour de l’ignorer…»

Dimanche soir, c’est Pablo Iglesias qui avait informé Tramezzani de son renvoi. «Je crois qu’il a compris que j’avais quinté», toussote son ancien employeur.

«Si Fabio flambe, il pourrait rebondir dans un grand club étranger comme cela avait été le cas de Petkovic à l’époque»

Christian Constantin, président du FC Sion

À Tourbillon, il appartient désormais à Celestini de relancer le FC Sion. Les discussions nourries qu’il a déjà pu avoir avec son nouveau président ont permis de dégager le terrain. Le Vaudois a sept mois devant lui pour imposer sa méthode. Ça passe ou ça casse… «Si Fabio flambe et que les résultats suivent, imagine déjà le boss de Tourbillon, il pourrait rebondir dans un grand club étranger comme cela avait été le cas de Petkovic à l’époque (ndlr: après avoir brièvement entraîné Sion au printemps 2012, le futur sélectionneur helvétique avait rebondi à la Lazio). Ou choisir de rempiler chez nous.»

À aucun moment, l’argent n’aurait été au centre de leurs échanges. À cet égard, Constantin dévoile un élément révélateur de leur rencontre. «En guise de contrat, Fabio m’a signé une feuille blanche. Avant de partir, il m’a juste lancé: «Président, pour le salaire, vous mettez ce que vous voulez». La grande classe…» Résultat? «J’ai mis ce que je pensais être correct», répond CC.

Pour son nouveau job, le successeur de Tramezzani devrait toucher un salaire fixe convenable mais sans plus, assorti de primes d’intéressement liées aux résultats. Autant de potentiels bonus pour améliorer l’ordinaire…

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