Il se rend au FBI et confesse un meurtre commis en 1979

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États-UnisIl se rend au FBI et confesse un meurtre commis en 1979

Un homme de 68 ans a volontairement confessé avoir tué une jeune femme à Boston il y a 44 ans.

R.M.
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John Michael Irmer a été brièvement aperçu lundi, lors de sa mise en accusation.

John Michael Irmer a été brièvement aperçu lundi, lors de sa mise en accusation.

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Aux États-Unis, un homme de 68 s’est volontairement rendu dans un bureau du FBI et a confessé un meurtre qu’il avait commis il y a plus de 40 ans, en 1979. Il a été incarcéré.

Le mois dernier John Michael Irmer s’est rendu dans le bureau du FBI de Portland, dans l’Oregon, et il a expliqué avoir tué une jeune femme en 1979 à Boston. Le sexagénaire a raconté qu’à l’époque il s’était promené avec une jeune femme rousse nommée Susan Marcia Rose. Puis tous deux sont entrés dans un immeuble qui était en rénovation, relate CBS.

John Michael Irmer s’est alors emparé d’un marteau et a tué sa victime en la frappant sur la tête. Il l’a ensuite violée puis a pris la fuite, partant pour New York.

Déjà 30 ans en prison

Le sexagénaire a de nouveau été entendu par d’autres agents, des détectives de la brigade des homicides de la police de Boston, cette fois, venus à Portland pour lui parler. Devant eux, John Michael Irmer a raconté les mêmes faits, confessant une nouvelle fois le meurtre.

Lors de sa mise en accusation formelle pour meurtre au premier degré et viol aggravé, lundi, la justice a annoncé que l’ADN avait entretemps confirmé sa version: il est bien le tueur.

À l’époque, un autre homme avait été arrêté et accusé du meurtre de Susan Marcia Rose. Il avait heureusement été acquitté.

Le tueur était en liberté depuis 10 ans. Avant, il avait passé 30 ans en prison pour un autre homicide, commis en Californie. Pour l’instant, on ne sait pas ce qui l’a conduit à confesser son crime si longtemps après les faits.

«Près de 44 ans après l’avoir perdue si jeune, la famille et les amis de Susan Marcia Rose auront enfin des réponses», a déclaré le procureur Kevin Hayden dans un communiqué. «Peu importe la façon dont les affaires non résolues sont résolues, ce sont toujours les réponses qui sont importantes pour ceux qui ont vécu avec du chagrin, la perte et tant de questions angoissantes.»

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