Angèle se dit en phase avec le polyamour

Angèle, 27 ans, est en Une du numéro février de «Vogue». Dans une interview à cœur ouvert, elle revient sur sa bisexualité – la chanteuse avait été «outée» par Cyril Hanouna en 2020. Elle se souvient qu’au début de l’adolescence elle était aussi attirée par les filles, alors que ses profs lui répétaient à elle et à ses camarades du collègue catholique où elle a passé deux ans que l’homosexualité était contre nature.

Angèle dit avoir déjà ressenti de la honte liée à ses désirs. «Il n’y a rien à faire: tu marches dans la rue, à l’aéroport, tu regardes les publicités… quand on te montre un couple, c’est toujours un couple hétéro, et si c’est un couple gay, c’est le sujet (…) Donc, au départ, l’attirance pour les filles, c’est un truc que je réprimais, bien sûr. Mais étant bi, ça m’arrangeait d’être aussi attirée par les mecs – car j’aime vraiment les garçons, autant que les filles. Ça faisait que c’était plus simple de le dissimuler, enfin de me le dissimuler», confie-t-elle.

L’artiste belge ajoute: «Quand j’ai éprouvé des sentiments pour une fille, au point de vivre une relation, je n’ai plus pu considérer les filles comme une parenthèse. Je me disais à l’intérieur: «Angèle, toute ta vie t’as essayé de garder cette porte close, maintenant qu’elle est ouverte, on y est.»

Celle qui incarne Falbala dans le nouvel «Astérix» ne veut plus dire si elle est avec quelqu’un, «parce que ma vision du couple a tellement changé, explique-t-elle. À ce moment-ci de ma vie, je ne le perçois plus comme un lien essentiellement exclusif. Je suis plus en phase avec l’idée du polyamour, donc ce serait rentrer dans des détails trop intimes de commencer à expliquer ce que je vis.»

Dans son interview pour «Vogue», Angèle dit aussi qu’elle n’est «pas du tout sûre» de vouloir des enfants. «Quand je vois mes amis plus âgés qui sont parents, ça m’angoisse assez. Disons que je ferai le point dans cinq ans, annonce-t-elle. Mais déjà, avant d’entreprendre la création d’un être humain, je voudrais arriver au bout d’une bonne thérapie pour me connaître à fond, et être sûre de ne pas reproduire inconsciemment des mécanismes sur mes – éventuels – gosses.»