Royaume-Uni: Le décès d’Elizabeth pourrait être dû à un AVC

Le décès soudain de la reine Elizabeth II a pris tout le monde de court, jeudi dernier. En effet, la Souveraine était apparue, deux jours plus tôt, souriante, face à Liz Truss, la première ministre britannique qu’elle recevait à Balmoral. Certes, un peu amaigrie et appuyée sur sa canne, mais – semble-t-il – pas à l’article de la mort. Dès lors, certains journaux du Royaume-Uni mais aussi en France s’interrogent, s’agissant des circonstances de ce départ.

Ainsi, dans «Le Parisien», le docteur Christophe Trivalle, gériatre à l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif, évoque la mort subite dont les seniors très âgés peuvent être victimes: «Chez les sujets âgés, ces morts subites sont même assez fréquentes. On voit des patients qui vont bien le matin et meurent l'après-midi ou la nuit, dans leur sommeil sans qu'on s'y attende», explique-t-il en évoquant également la piste d’une infection pulmonaire ou d’un AVC.

Un détail a attiré l’attention des spécialistes, sur les dernières photos d’Elizabeth II: sa main droite toute bleutée, pouvant indiquer la pose d’un cathéter ou de sérieux problèmes circulatoires: «Une prise de sang, un petit cognement ou des traitements anticoagulants peuvent entraîner ces bleus. Chez les personnes âgées, les vaisseaux sanguins se rigidifient et perdent leur souplesse. On parle de fragilité capillaire», détaille le médecin Renaud Marin La Meslée, toujours chez nos confrères.

Enfin, selon plusieurs médias anglais, la Reine aurait pu être victime d’un AVC mercredi, un jour avant son décès. Une information, à prendre avec des pincettes, reprise sur C8 par le spécialiste des Royals, Bertrand Dickers: «Ce serait apparemment ce qui figurerait sur le certificat de décès qui a été signé officiellement par son médecin», a-t-il avancé.