Hockey sur glace: La première ligne du LHC est en souffrance

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Hockey sur glaceLa première ligne du LHC est en souffrance

La défaite concédée par Lausanne samedi à Berne (4-1) n’enlève rien à l’excellente saison des Vaudois. Dernier chantier pour ceux-ci: relancer leur trio de parade.

Chris Geiger - Berne
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Chris Geiger - Berne
L'entraîneur Geoff Ward n’a pas voulu stigmatiser sa première ligne, samedi, après la défaite du LHC à Berne.

L'entraîneur Geoff Ward n’a pas voulu stigmatiser sa première ligne, samedi, après la défaite du LHC à Berne.

BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO

Avant-dernière journée de saison régulière compliquée pour le Lausanne HC. La formation vaudoise, rentrée bredouille de son déplacement dans la capitale samedi (défaite 4-1), va devoir patienter deux jours supplémentaires pour connaître l’identité de son futur adversaire en quarts de finale des play-off de National League.

Ce sera soit ce même CP Berne (5e, 84 pts), soit le HC Davos (6e, 82 pts). Qu’elle affronte les Ours ou les Grisons, l’équipe dirigée par Geoff Ward va devoir montrer un visage plus conquérant que celui affiché à la PostFinance Arena, où elle n’a inquiété le gardien finlandais du SCB, Adam Reideborn, qu’à 19 reprises.

«On n’a pas généré suffisamment sur le plan offensif», pestait d’ailleurs l’entraîneur du LHC au terme de la rencontre. La mine affichée par le technicien canadien dans les coursives de la patinoire bernoise ne laissait planer aucun doute: il était mécontent de la performance de ses hommes.

Il est vrai que ceux-ci ont patiné un voire plusieurs tons en dessous du niveau affiché quatre jours plus tôt lors du derby lémanique brillamment remporté contre Genève-Servette. À commencer par la première triplette offensive composée de Théo Rochette, ainsi que des Finlandais Antti Suomela et Miikka Salomäki. Les trois hommes ont clairement manqué d’impact face au CP Berne.

Suomela, la panne sèche

«L’ensemble de l’équipe n’a pas généré suffisamment d’offensive, coupe le coach ontarien. Je ne vais pas parler d’un trio en particulier.» Les Lions auront pourtant bien besoin d’une ligne de parade déterminante, décisive et en pleine confiance dès le 17 mars prochain, date du premier acte des quarts de finale du LHC.

Or, les récentes sorties du top scorer Antti Suomela inquiètent. Le joueur de centre est muet depuis 11 sorties désormais et n’a marqué qu’un but sur les 19 derniers matches. L’international finlandais semble être actuellement dans le creux de la vague: au-delà des statistiques, c’est tout le rayonnement sur la glace et l’influence sur le jeu du No 11 lausannois qui se sont estompés.

L’alchimie avec Théo Rochette, pur joueur de centre décalé sur l’aile, et Miikka Salomäki, tout juste de retour à la compétition, ne saute pas (encore) aux yeux. Selon le premier nommé, la «jeune» association a besoin de temps.

«On essaie encore de trouver un peu nos marques pour scorer, reconnaît Théo Rochette. Mais je pense qu’on travaille bien et qu’on effectue de bonnes présences la plupart du temps. On passe beaucoup de temps, justement, en zone offensive. Maintenant, il faut juste concrétiser et mettre le puck au fond. C’est tout ce qui manque, je pense.»

Pour l’ancien capitaine des Remparts de Québec, lui aussi un peu en retrait depuis cinq rencontres (un assist), la situation n’est visiblement pas alarmante. «C’est juste une question de temps, assure-t-il. Cela va se débloquer au bout d’un moment. On doit aller chercher le dernier détail qui fera la différence.»

«Un peu de doute qui s’installe»

L’idéal pour le LHC serait que les trois compères parviennent à briser leur plafond de verre dès lundi soir (19 h 45), à l’occasion de la réception de l’EV Zoug à la Vaudoise aréna, pour l’ultime rencontre de la saison régulière de National League. Afin d’éviter une perte de confiance au pire des moments.

«Il y a peut-être un peu de doute qui s’installe quand on n’arrive pas à marquer, reconnaît Théo Rochette. Il va donc falloir qu’on trouve une façon de marquer, mais on sait qu’on est des joueurs capables de faire de bons jeux et de marquer.»

À Malley, personne ne doute de la qualité individuelle des trois hommes. À eux, ainsi qu’au staff technique de trouver la formule magique pour les rendre complémentaires.

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