Famille royale – Le prince Andrew renonce même au golf de St Andrews

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Famille royaleLe prince Andrew renonce même au golf de St Andrews

Empêtré dans l’affaire Epstein, le duc d’York quitte même le prestigieux club écossais où il était membre d’honneur depuis 30 ans.

Michel Pralong
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Michel Pralong
Le prince Andrew est un amateur de golf, il a notamment joué contre le président Bill Clinton.

Le prince Andrew est un amateur de golf, il a notamment joué contre le président Bill Clinton.

AFP

C’est l’un des plus anciens et prestigieux clubs de golf au monde: le Royal and Ancient Golf Club de St Andrews en Écosse est une légende pour tout amateur de ce sport et en être membre un privilège rare. Le prince Andrew n’avait pas eu trop de problèmes pour faire partie du club, puisque sa mère, la reine Elizabeth II en a le patronage. Mais son deuxième fils pratique ce sport et a participé à des compétitions, jouant notamment contre le président américain Bill Clinton. Tout comme ce dernier, son nom est toutefois apparu en marge du scandale Epstein et dans les histoires de traite des mineures organisée par le milliardaire décédé en prison.

Le prince Andrew n’a ainsi pas pu faire rejeter une plainte pour agression sexuelle déposée contre lui par une des mineures enrôlées par Epstein et risque de devoir affronter un procès à New York. Dans ce contexte, il a déjà abandonné la plupart de ses titres royaux et militaires et renoncé à toute fonction publique. Voilà encore un titre qui tombe puisque, selon la BBC, le prince n’est plus membre d’honneur du golf de St Andrews: «Je peux confirmer que le Royal and Ancient Golf Club de St Andrews a reçu notification que le duc d’York renoncera à son titre de membre honoraire. Nous respectons et apprécions sa décision», a déclaré un porte-parole du golf. Le prince Andrew était membre depuis 1992 et avait été l’un de ses capitaines. Les autres membres du club ont appris cette décision ce vendredi matin.

Le prince Andrew veut faire face à la procédure engagée contre lui en tant que citoyen privé, d’où la logique de renoncer à tous ses titres. Il conserve pour l’instant encore celui de duc d’York.

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