Le PLR veut revenir aux fondamentaux : «Mettre un frein à l’appel de la gauche pour plus de redistribution»

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Le PLR veut revenir aux fondamentaux«Mettre un frein à l’appel de la gauche pour plus de redistribution»

Réunis en assemblée à Andermatt (UR), les délégués du PLR Suisse ont également fait des revendications en matière de sécurité et de migration.

Le président du parti, Thierry Burkart, a ouvert l’Assemblée.

Le président du parti, Thierry Burkart, a ouvert l’Assemblée.

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Les membres du PLR suisse ont tenu leur Assemblée des délégués ce samedi à Andermatt (UR). Lors de son mot de bienvenue, le président du parti, Thierry Burkart, a rappelé les valeurs fondamentales d’une politique de droite: «Le modèle de réussite suisse se fonde sur une économie libérale avec une responsabilité sociale. Sans l’union des trois partis bourgeois, l’UDC, le PLR et Le Centre, les défis à venir dans notre pays ne pourront pas être relevés. Cette collaboration implique une volonté de compromis réciproque entre les partis bourgeois».

Avant d’ajouter, «nous, les bourgeois, devons assumer ensemble nos responsabilités pour le bien de tous les habitants de la Suisse et mettre résolument un frein à l’appel de la gauche pour plus de redistribution, plus de nivellement et plus d’État».

Lors de cette assemblée, les délégués du PLR Suisse se sont prononcés en faveur d’une politique européenne constructive, rappelant que «les relations bilatérales entre la Suisse et l’Union européenne (UE) sont d’une importance capitale et doivent être développées», explique le parti dans un communiqué de presse. «Nous sommes prêts à trouver des solutions. Mais les divergences qui existent avec l’UE ne peuvent pas être surmontées par la Suisse seule. Il faudra les deux parties», a déclaré le président de la Confédération, Ignazio Cassis, présent à Andermatt.

Le PLR a aussi exprimé des revendications en matière de sécurité. «En raison de la guerre d’agression russe contre l’Ukraine, les thèmes liés à la sécurité ont gagné en importance de façon flagrante au cours des derniers mois», dit le parti. Pour lui, il est évident que «la politique de sécurité suisse doit se concentrer sur la mission militaire principale». Ce qui implique que:

  • Les compétences et la part des prestations propres doivent être nettement augmentées;

  • La coopération en matière de défense doit être renforcée;

  • La pérennité de l’approvisionnement doit être garantie.

Enfin, les délégués se sont exprimés sur la politique migratoire. Sous la devise «Ferme mais juste», le PLR s’est engagé pour une meilleure application de la loi sur l’asile et pour une libre circulation des personnes non bureaucratique avec l’UE. Une décision saluée par la conseillère fédérale, Karin Keller-Sutter.

«Une politique migratoire «ferme mais juste», comme vous le demandez aujourd’hui, est dans l’intérêt de la Suisse. Et elle est aussi dans l’intérêt des personnes concernées. Elles doivent savoir à quoi s’en tenir: si elles ont besoin de protection en Suisse, elles l’obtiennent. Mais celles qui n’en ont pas besoin doivent quitter la Suisse», a-t-elle affirmé à Andermatt.

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(comm/aze)

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