VaudRetrait de l’une des plaintes contre la conseillère d’État Cesla Amarelle
Accusée d’en avoir trop dit durant une séance professionnelle, la socialiste a finalement trouvé un accord avec le plaignant.

Cesla Amarelle ne sera pas inquiétée pour cette affaire, mais elle a quand même perdu les élections.
20min/François MelilloAucune procédure pénale ne sera ouverte. Si une plainte avait été déposée le 9 mars contre la cheffe du Département vaudois de la formation, de la jeunesse et de la culture, concernant des propos qu'elle a rapportés pendant une séance professionnelle, un accord amiable avec la partie plaignante vient d’être trouvé. Il a conduit au retrait de plainte.
Dans les grandes lignes, Cesla Amarelle a envoyé une note aux participants de la séance où elle précise que les reproches qui lui avaient été transmis ne visaient pas exclusivement le plaignant, mais plus généralement l'ambiance dégradée au sein des équipes et leurs lourdes conséquences en termes humains et professionnels. Les griefs recueillis auprès de collaborateurs n'avaient pas fait l'objet d'une instruction. Les autorités cantonales ne souhaitent pas donner davantage d’infos sur l’accord.
À noter que cette plainte contre Cesla Amarelle avait rapidement été suivie d’une deuxième. Le tout, à quelques jours du premier tour des élections vaudoises. «Ça fait partie du jeu», avait estimé à l’époque un professeur universitaire. Dimanche, à l’occasion du second tour, la socialiste a perdu son siège au Conseil d’État.