Hockey sur glace: Jiri Sekac: «C’est vrai que je suis un peu meilleur en play-off»

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Hockey sur glaceJiri Sekac: «C’est vrai que je suis un peu meilleur en play-off»

Le Tchèque du LHC patine à un excellent niveau depuis le début des séries pour le titre. Idéal pour se voir offrir une prolongation de contrat par Lausanne, qui se rend à Fribourg ce samedi soir (20h).

Chris Geiger
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Chris Geiger
Jiri Sekac monte en puissance depuis le début des play-off. Le Tchèque est même intenable face à Fribourg.

Jiri Sekac monte en puissance depuis le début des play-off. Le Tchèque est même intenable face à Fribourg.

Estelle Vagne/freshfocus

Il y a des choses qui ne changent pas. Depuis trois saisons et l’arrivée de Jiri Sekac au Lausanne HC, les supporters du club vaudois ont pris l’habitude d’assister à la saisissante montée en puissance du joueur tchèque à chaque basculement dans la nouvelle année.

En 2024, l’envol du No 92 des Lions a été légèrement différé à cause d’une blessure qui l’a tenu éloigné des patinoires durant un mois, entre fin décembre et fin janvier. L’attaquant de 31 ans, une fois la machine relancée, n’a cessé de progresser. Au point d’imprimer la rétine des spectateurs sur chacun de ses shifts depuis le début des play-off.

Visuellement impressionnant

«Comment je l’explique? Je ne sais pas, se marre Jiri Sekac. Mais c’est vrai que j’ai toujours les meilleures parts de mes exercices à la fin de l’année. Ce timing fait que je suis un peu meilleur durant les play-off, ce qui est une bonne chose. C’est mieux d’être meilleur tard dans la saison que tôt.»

Avec cinq points (dont trois buts) en neuf sorties contre le HC Davos puis Fribourg-Gottéron, Jiri Sekac propose un bilan comptable correct. Mais c’est visuellement que le grand et imposant ailier (189 cm, 91 kg) impressionne son monde. Entre technique de mains exceptionnelle et impact physique saisissant. Des aptitudes qui font du Tchèque un véritable joueur de séries pour le titre.

«J’ai participé à de nombreux matches de play-off dans ma vie, reconnaît-il. Certains ont été couronnés de succès, d’autres non. Dès lors, je ne dirais pas que je suis un joueur de play-off. Par contre, il est vrai que je suis un gars agressif sur la glace. Je l’ai toujours été. Et en play-off, c’est le moment idéal pour utiliser cet atout afin d’avoir un impact important sur le jeu.»

Ses nombreuses mises en échec tant face aux Grisons que contre les Dragons ont d’ailleurs souvent été saluées par le public de la Vaudoise aréna. L’homme aux 115 matches de NHL disputés sous les couleurs de Montréal, Anaheim, Arizona et Chicago répond parfaitement aux exigences du jeu prôné par son entraîneur Geoff Ward, basé sur un pressing incessant sur les premiers relanceurs adverses.

Avec Rochette et Suomela

Ses longs bras et son jeu de corps font aussi de lui un joueur insaissisable par moments, une fois le puck récupéré.

«Si un joueur peut plus ou moins tout faire sur la glace, c’est toujours bien, estime humblement Jiri Sekac. Personnellement, j’essaie de faire de mon mieux et d’être prêt à chaque match. De jouer physique et d’être productif pour l’équipe. C’est mon travail et j’essaie de le faire. De faire tout ce qui peut aider l’équipe à gagner.»

L’international tchèque n’a ainsi pas rechigné à quitter ses habituels partenaires – Jason Fuchs et Damien Riat – pour prendre place sur l’une des ailes de la première ligne, aux côtés de Théo Rochette et Antti Suomela. Testée par Geoff Ward lors de l’ultime ronde de la saison régulière contre l’EV Zoug, cette nouvelle association convainc de plus en plus au fil des sorties communes.

«Théo est très jeune et il apprend encore beaucoup de choses, commente-t-il. Antti et moi sommes plus âgés et avons davantage d’expérience. On essaie donc de garder le jeu de notre côté et de faire ce qu’il faut. Dans sa jeune carrière, Théo a aussi fait partie d’équipes gagnantes. Il sait donc ce qu’il faut faire pour gagner et il apprend bien. Jusqu’à présent, notre trio marche bien.»

Celui-ci aura encore à coeur de briller, ce samedi soir (coup d’envoi à 20 heures) à la BCF Arena, à l’occasion de la troisième manche des demi-finales des play-off contre Fribourg-Gottéron. Afin de rapprocher le club de Malley de la première finale de son histoire. Afin également de garantir quelques matches supplémentaires à Jiri Sekac sous le maillot vaudois, lui dont le contrat avec le LHC arrive à échéance au terme du présent exercice.

«Si je pouvais rester, j’y réfléchirais sérieusement»

«Si je pouvais rester, j’y réfléchirais sérieusement, admet-il. Je sais que je vais devoir prendre une décision tôt ou tard. À voir quelle sera la prochaine étape. Mais dans l’immédiat, place aux play-off. J’ai décidé de ne pas me préoccuper du reste. Je veux juste terminer la saison, me concentrer sur le hockey et je verrai ensuite ce qui se passera.»

Avec 159 apparitions sous le maillot lausannois, Jiri Sekac n’a jamais été autant fidèle à un club durant sa carrière, à l’exception de l’Ak Bars Kazan (Russie, 191 parties). Et il n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. «On a encore beaucoup de pain sur la planche», lance le Tchèque, déterminé et prêt à relever le défi. Son dernier avec les Lions?

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