Grenoble (F)L’étudiant américain disparu depuis fin novembre se trouve en Espagne
Sa disparition, «inquiétante», avait été signalée le 29 novembre, à Grenoble, avant une dernière trace à Montélimar. Puis plus rien jusqu’à vendredi, où Ken DeLand a pu échanger avec sa famille.
L’étudiant américain de 21 ans qui suivait des études de français et avait disparu, fin novembre, à Grenoble se trouve actuellement en Espagne, où il a pu échanger avec ses parents, a annoncé le parquet de Grenoble, vendredi. «Nous venons d’apprendre que le jeune Kenneth DeLand avait pu échanger avec ses parents aujourd’hui. Il se trouverait en Espagne», a annoncé Éric Vaillant. Il a précisé qu’«aucun problème» n’avait été signalé concernant son état de santé.
Lundi, le Parquet avait annoncé avoir ouvert une enquête pour «disparition inquiétante» après que son départ a été signalé par des étudiants de l’Université de Grenoble, le 29 novembre. Selon le parquet, l’étudiant semblait toutefois avoir «quitté Grenoble volontairement» et avait indiqué, avant sa disparition, «qu’il souhaitait se rendre à Marseille avant de repartir aux États-Unis».
Dans son dernier message sur son compte TikTok, Ken DeLand se filmait en selfie en listant ses vœux pour Noël: «more friends», «no depression» – «plus d’amis», «pas de dépression».
Sa famille craignait «le pire»
Selon son père, le téléphone de l’étudiant avait cessé toute activité, depuis le 30 novembre. Le jeune homme avait été vu pour la dernière fois dans un magasin Décathlon de Montélimar, le 3 décembre. Ses parents avaient lancé un appel à témoin sur un site Internet dédié intitulé «FindKenDeLand.com» et multiplié les messages d’inquiétude dans la presse américaine. «Nous craignons le pire et souhaitons qu’il soit localisé», avaient écrit ses proches sur ce site, au sujet de l’étudiant blond mesurant 1,82 m et pesant 86 kg.
Selon le parquet, le jeune Américain aurait indiqué à plusieurs personnes être arrivé en France insuffisamment préparé et avoir des difficultés pour se faire des amis. Il avait prévu de repartir de France, le 15 décembre. «Il a dit qu’il ne voulait pas aller aux États-Unis, mais qu’il souhaitait rester en France», a pour sa part expliqué un étudiant du programme de langue française qu’il suivait à l’Université de Grenoble.