First Republic Bank saisie et reprise par JPMorgan

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États-UnisFirst Republic Bank saisie par les autorités et reprise par JPMorgan

L’établissement établi à San Francisco a connu la deuxième plus grande faillite bancaire aux États-Unis. Le No1 va récupérer tous ses dépôts, ainsi que presque tous ses actifs.

Après la faillite de First Republic, JP Morgan va récupérer tous ses dépôts, ainsi que presque tous ses actifs, tandis que ses agences pourront rouvrir ce lundi, selon les modalités habituelles.

Après la faillite de First Republic, JP Morgan va récupérer tous ses dépôts, ainsi que presque tous ses actifs, tandis que ses agences pourront rouvrir ce lundi, selon les modalités habituelles.

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Les autorités américaines ont pris, lundi, le contrôle de la banque régionale First Republic et en ont revendu la grande majorité à JPMorgan Chase, espérant refermer l’épisode de crise bancaire qui a émergé en mars.

L’établissement était sous forte pression depuis les défaillances rapprochées, le mois dernier, de deux établissements au profil similaire, Silicon Valley Bank et Signature. Mais la banque n’est pas parvenue à trouver un plan de sauvetage satisfaisant et quand elle a confirmé, lundi dernier, que de nombreux clients avaient retiré des dépôts au premier trimestre, plus de 100 milliards de dollars au total, son action, déjà mal en point, a piqué du nez.

Selon l’accord noué lundi, la plus grosse banque du pays va récupérer tous les dépôts de First Republic, ainsi que presque tous ses actifs, tandis que ses agences pourront rouvrir ce lundi, selon les modalités habituelles. Selon Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan, «notre solidité financière, nos capacités et notre modèle d’entreprise nous ont permis de proposer une offre permettant d’exécuter la transaction de manière à minimiser les coûts pour le fonds d’assurance-dépôts».

L’opération implique en effet que les prêts de First Republic doivent être réévalués à la baisse, et la FDIC – la Federal Deposit insurance corporation, agence indépendante dont la principale responsabilité est de garantir les dépôts bancaires faits jusqu’à 250’000 dollars – a accepté d’assumer une partie de ces pertes: l’agence estime que l’opération va lui coûter environ treize milliards de dollars. L’argent proviendra des cotisations versées par les banques.

De plus de 20 milliards à 654 millions

Les autorités et d’autres grandes banques étaient intervenues en mars pour éviter que First Republic ne connaisse le même sort que SVB et Signature, onze établissements financiers acceptant notamment d’y déposer au total 30 milliards de dollars. Mais cela n’a pas suffi à rassurer les investisseurs.

First Republic, fondée en 1985 et basée à San Francisco, ne valait plus, vendredi, à la clôture, que 654 millions de dollars en Bourse, contre plus de 20 milliards en début d’année. La FDIC et le Ministère de l’économie ont sollicité, en milieu de semaine dernière, plusieurs banques pour jauger leur intérêt après sa faillite.

Elle pouvait sembler attractive: elle était connue pour avoir une clientèle aisée, déposant des sommes importantes sur les comptes et remboursant bien les prêts. Mais nombre de ses clients ont pris peur après les faillites de SVB et Signature.

Craintes apaisées

La question est désormais de savoir si cette faillite va en entraîner d’autres dans un secteur secoué par la hausse des taux d’intérêt. Les observateurs étaient inquiets d’un risque de contagion après les défaillances de mars, qui ont aussi créé des remous outre-Atlantique et accéléré la chute de Credit Suisse. Mais ces craintes se sont un peu apaisées après la publication, ces deux dernières semaines, par plusieurs banques de petite et moyenne taille, de bilans financiers tenant la route.

Plus grosse faillite en près de quinze ans

Il s’agit de la deuxième plus grosse faillite bancaire de l’histoire des États-Unis (hors banque d’investissements, comme Lehman Brothers) après celle de Washington Mutual, en septembre 2008. Les actifs de cette dernière avaient eux aussi été en grande partie acquis par JPMorgan, qui, sous la houlette de son patron Jamie Dimon, est plusieurs fois venu à la rescousse d’établissements en difficulté.

(AFP)

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